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« Nous ne voulons pas que le Hezbollah devienne une arme de pression interne », affirme le chef du PSP(photo)

«Où va le Liban ? » C’est la question que s’est posée hier Walid Joumblatt en recevant une délégation du village de Jdeidé-Békaata, formée essentiellement des proches d’Anouar Fatayri, ancien responsable du PSP, assassiné quatorze ans auparavant. Tout en rendant hommage au disparu, qui avait, selon lui, ouvert la voie à l’unité et à la réconciliation, « après avoir activement contribué au renforcement de la résistance », Joumblatt a une nouvelle fois critiqué « le régime ridicule », qui ne veut pas de réconciliation. Le leader du PSP a commencé par rappeler le parcours de Fatayri, « qui avait vécu les moments difficiles aux côtés de Kamal Joumblatt (...) et toutes les tentatives pour déformer l’histoire n’aboutiront à rien ». Abordant ensuite les thèmes de l’heure, Walid Joumblatt a rappelé que les armes du Hezbollah sont celles de tout « moujahed ». « Malheureusement, a-t-il ajouté, on a entraîné le Hezbollah dans le jeu interne, d’une façon ou d’une autre. Nul ne s’oppose à la poursuite de la lutte pour la Palestine. Mais nous ne souhaitons pas que nos frères au sein du Hezbollah deviennent un instrument de pression interne. En disant cela, je parle de l’ouverture des fronts et de l’unification des volets politique et militaire. Mais je refuse que le Liban soit l’otage de cette situation. Nous sommes ouverts à toutes les propositions et Anouar Fatayri avait été le pionnier en matière de résistance, puisqu’il a ouvert la route de Bhamdoun (lors de la guerre de la montagne), permettant ainsi à la ligne nationale arabe de s’étendre. Ce courant ne peut être traité comme on le fait actuellement, et le jeu du régime est connu. Ce qui s’est passé samedi à Beyrouth avec l’affaire de la “zoukate” en est une nouvelle preuve. De la bêtise et encore de la bêtise. On verra la suite. Mais l’unité nationale est plus forte que toutes leurs manœuvres... » La veille, Joumblatt avait déclaré face à une délégation de jeunes que « le chemin est encore long. Mais ce qui compte, c’est l’unité des rangs et la vigilance pour affronter les défis les plus difficiles ». Par ailleurs, Joumblatt a été reçu hier soir par l’ancien président du Conseil, Rafic Hariri, comme chaque dimanche. L’entretien s’est déroulé en présence des députés Marwan Hamadé, Bassem Sabeh et Ghazi Aridi, et il a naturellement été question des derniers développements sur les scènes interne et régionale.

«Où va le Liban ? » C’est la question que s’est posée hier Walid Joumblatt en recevant une délégation du village de Jdeidé-Békaata, formée essentiellement des proches d’Anouar Fatayri, ancien responsable du PSP, assassiné quatorze ans auparavant. Tout en rendant hommage au disparu, qui avait, selon lui, ouvert la voie à l’unité et à la réconciliation, « après avoir...