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Actualités - CHRONOLOGIE

L’ancien chef du gouvernement réaffirme l’unité de l’opposition aux élections Rencontre possible Aoun-Joumblatt la semaine prochaine

Une rencontre entre le général Michel Aoun et le chef du PSP, Walid Joumblatt, ne doit plus tarder. Le leader druze entamera à la fin de la semaine une tournée européenne qui doit le conduire à Paris où il aura un entretien avec l’ancien chef du gouvernement de militaires, a-t-on appris de sources informées. Dans le même temps, le général Aoun soulignait dans une interview à la Voix du Liban que la date de son entrevue avec M. Joumblatt approche. «Ce sont des engagements passés qui ont jusqu’à présent retardé cette rencontre, mais celle-ci ne saurait plus tarder. Des contacts sont en cours en vue de l’organiser. L’entretien avec Walid Joumblatt aura lieu avant le vote de la loi électorale, mais les détails en rapport avec les législatives seront examinés ultérieurement », a-t-il déclaré à la Voix du Liban. Le général Aoun, qui, dans un message adressé par téléphone aux participants à une conférence organisée par le CPL à Aïn Saadé, a appelé hier les Libanais à se rendre massivement aux urnes et à faire entendre leur voix pour contribuer au processus devant déboucher sur le rétablissement de l’indépendance et de la souveraineté libanaises, a assuré que l’opposition se présentera comme un seul homme aux élections. « Sur cette base, nous avons établi une liste limitée de candidats pour permettre à nos amis de proposer les leurs. Nous nous entendrons ensuite », sur une liste commune, a-t-il ajouté, avant d’indiquer que c’est M. Gébrane Bassil qui représentera le CPL à Batroun. Le général Aoun, rappelle-t-on, avait déjà annoncé la candidature de deux représentants de son courant au prochain scrutin: Ibrahim Kanaan, au Metn, et Sélim Aoun, à Zahlé. Prié de dire ce qui l’a poussé à modifier sa position et à prendre part au processus électoral, le général Aoun a déclaré: « Tout a changé. Le plus important, c’est la résurgence de l’intérêt international à l’égard du Liban à travers la résolution 1559 du Conseil de sécurité, le Syria Accountability and Lebanon Sovereignty Restauration Act, ainsi que l’appel de la communauté internationale à un retrait des troupes syriennes stationnées dans le pays et à l’organisation d’élections libres. Nous étions à l’origine de ces réalisations, et c’est sur cette base que nous avions décidé de retourner au Liban. » L’ancien chef du gouvernement de militaires a en outre insisté sur le fait que le langage de la guerre a pris fin. « Il faut qu’un dialogue s’engage entre les Libanais sur base du rétablissement de la souveraineté et de l’indépendance du Liban. Que signifie, sinon, être partenaires dans le pays si nous ne pouvons pas partager les mêmes valeurs en rapport avec la souveraineté et l’indépendance ? » s’est-il interrogé, soulignant qu’il « compare ceux qui soutiennent l’occupation à une brebis égarée que nous souhaitons ramener au bercail. » Après avoir estimé que « l’influence syrienne sur le Liban touche à sa fin », le général Aoun a fustigé la campagne menée par le Premier ministre, Omar Karamé, contre l’opposition. « Accuser ceux qui réclament le rétablissement de la souveraineté d’être des agents est un nouveau concept sorti du Liban. Selon la définition internationale en vigueur, un bon citoyen est celui qui chasse l’occupant, et un agent est celui qui coopère avec les forces occupantes », a-t-il dit.
Une rencontre entre le général Michel Aoun et le chef du PSP, Walid Joumblatt, ne doit plus tarder. Le leader druze entamera à la fin de la semaine une tournée européenne qui doit le conduire à Paris où il aura un entretien avec l’ancien chef du gouvernement de militaires, a-t-on appris de sources informées. Dans le même temps, le général Aoun soulignait dans une interview à la Voix...