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Communautés - Sethrida Geagea à Bkerké Les Forces libanaises veulent être « un élément de rapprochement » au sein de l’opposition

Le chef des Forces libanaises dissoutes, Samir Geagea, a fait savoir hier, par le biais de son épouse, qu’il souhaitait que le courant qu’il représente soit « un facteur de rapprochement entre les diverses composantes de l’opposition ». Ce message a été transmis par son épouse, Sethrida Geagea, au patriarche Sfeir, auquel elle a rendu visite à la tête d’une large délégation de représentants de ce courant, formée notamment de MM. Farid Habib, Eddy Abillama, Joe Sarkis, Samir Zaghrini et Élie Keyrouz. Les Forces libanaises présenteront incessamment un projet de loi revêtu du caractère de double urgence proposant un amendement, en un seul article, de la loi sur l’amnistie de 1991, a également annoncé Mme Geagea. Ls Forces libanaises, « sur orientation du Hakim, sont décidées à participer aux prochaines législatives comme candidats et comme électeurs », a encore dit Mme Geagea. « De son lieu de détention, Samir Geagea souhaite que l’opposition unifie ses rangs pour que le Liban retrouve ses fondements essentiels et que les Forces libanaises soient un facteur de rapprochement entre les diverses composantes de l’opposition », a affirmé son épouse. Enfin, Mme Geagea a annoncé que les Forces libanaises vont tenir un séminaire à huis clos pour prendre position par rapport aux diverses questions de l’heure. Les membres des professions libérales y participeront, de même que les représentants du courant FL dans tout le Liban. Par ailleurs, le chef de l’Église maronite a reçu hier une délégation de familles de Abey (Aley), venue lui exposer leur situation d’éternels déplacés, Gebraël Azar, un Libanais pris en otage en Irak puis libéré, et enfin une délégation de la Fédération des municipalités du Kesrouan. Échanges d’accusations Prenant la parole à la fin de son homélie dominicale, le patriarche maronite a dénoncé les accusations de trahison échangées par divers hommes politiques au Liban, « au point que les Libanais ne savent plus si ceux qui les gouvernent sont des patriotes ou des traîtres ». « Ce type de discours accusateur n’aidera pas le Liban à régler ses problèmes, a ajouté le patriarche Sfeir, et en particulier les difficultés de la vie quotidienne comme la cherté de la vie, le chômage, les dettes et les prestations sociales inexistantes, sans parler de la Sécurité sociale, de l’électricité et des dégâts occasionnés par les intempéries », a conclu le chef de l’Église maronite.

Le chef des Forces libanaises dissoutes, Samir Geagea, a fait savoir hier, par le biais de son épouse, qu’il souhaitait que le courant qu’il représente soit « un facteur de rapprochement entre les diverses composantes de l’opposition ».
Ce message a été transmis par son épouse, Sethrida Geagea, au patriarche Sfeir, auquel elle a rendu visite à la tête d’une large délégation...