Condamné à mort par contumace par les autorités libanaises, le responsable du Fateh au Liban, Sultan Abou el-Aynaïn, a bravé la justice hier et s’est rendu à Damas à la tête d’une délégation qui a été reçue par Walid el-Moallem, chargé du dossier libanais. Indépendamment du fait qu’il n’ait pas été inquiété par les forces de l’ordre durant son déplacement, il est évident qu’Abou el-Aynaïn (qui appartient à la même formation politique que Mahmoud Abbas) a dû évoquer avec le ministre Moallem le désarmement des camps de réfugiés et l’arrêt du soutien de Damas aux activités extraterritoriales du Hezbollah, à la lumière de la résolution 1559 de l’Onu.
Une résolution qui a été au cœur de la discussion samedi entre Jacques Chirac et Terjé Roed-Larsen, qui a demandé à toutes les parties de « faire preuve de bonne volonté », et au président Chirac un peu plus de temps. La France a d’ailleurs rappelé, à l’issue d’un entretien qui a duré bien plus longtemps que prévu, qu’elle attend l’application « complète » de la 1559.
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et l’article de Ziyad MAKHOUL
Condamné à mort par contumace par les autorités libanaises, le responsable du Fateh au Liban, Sultan Abou el-Aynaïn, a bravé la justice hier et s’est rendu à Damas à la tête d’une délégation qui a été reçue par Walid el-Moallem, chargé du dossier libanais. Indépendamment du fait qu’il n’ait pas été inquiété par les forces de l’ordre durant son déplacement, il est...
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