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Détenus libanais en Syrie : Beyrouth s’obstine dans son mutisme

Le pouvoir ne veut toujours pas admettre que des Libanais sont encore détenus en Syrie. Moins de vingt-quatre heures après une déclaration du ministre de la Justice, Adnane Addoum, affirmant pour la énième fois que ce dossier était clos, une association syrienne des droits de l’homme annonçait la mise en liberté, en Syrie, de 55 détenus politiques, dont deux Libanais. L’un des deux a été identifié comme étant Samir Mikhaël. Ce dernier aurait été enlevé au Liban en 1995. Contacté par L’Orient-Le Jour, M. Addoum a mis en doute le bien-fondé de cette information rapportée aussi bien par l’AFP que par Reuters, parce que celle-ci « ne provient pas de sources officielles syriennes et qu’elle n’est donc pas concrète jusqu’à ce qu’il y ait des preuves ». Des preuves que l’État peut facilement obtenir pour peu qu’il accorde un minimum d’intérêt à ce dossier qu’il s’obstine à maintenir fermé, en dépit des nombreuses assurances des parents de détenus, fondées toutes sur des faits précis, concernant la présence de leurs enfants dans les geôles syriennes.

Le pouvoir ne veut toujours pas admettre que des Libanais sont encore détenus en Syrie. Moins de vingt-quatre heures après une déclaration du ministre de la Justice, Adnane Addoum, affirmant pour la énième fois que ce dossier était clos, une association syrienne des droits de l’homme annonçait la mise en liberté, en Syrie, de 55 détenus politiques, dont deux Libanais. L’un des deux...