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Le Premier ministre poursuit inlassablement son matraquage en règle de l’opposition Karamé : Tant que nous serons présents, les collaborateurs ne pourront pas semer la discorde au Liban (Photo)

Le Premier ministre, Omar Karamé, a estimé hier que « la majorité de la population n’abandonnera pas les principes qui sont les siens, ni la ligne nationale, quelles que soient les pressions, la terreur, les intimidations ». Le locataire du Sérail a réaffirmé que le pays passe par une phase difficile, « mais nous sommes décidés à faire face jusqu’à ce que le Liban en finisse avec les pressions qui s’exercent contre lui ; ce sera dans le but d’instaurer la paix, l’indépendance et la souveraineté totales », a-t-il promis. En outre, Omar Karamé a assuré que le but de la réunion de Aïn el-Tiné « était de tendre la main à tous et de montrer que nous sommes pionniers quand il s’agit du dialogue basé sur les constantes nationales ». Le Premier ministre a posé hier la première pierre d’un projet de reconstruction d’un complexe immobilier dans le quartier de Bab el-Tebbané à Tripoli, en présence notamment du ministre de l’Éducation nationale, Sami Minkara, du directeur général du ministère des Déplacés et du président de la Caisse des déplacés. Le n° 3 de l’État a souligné la fierté qu’il tire de son alliance avec la Syrie, précisant que c’est « avec les États-Unis et Israël » que « eux » ont décidé de s’allier – « eux » étant l’opposition qu’il n’a pas souhaité nommer. « C’est nous qui avions cru et appelé à l’unité nationale, c’est nous qui avions tendu la main à tout le monde en faveur du dialogue, pour que cette nation reste en paix, pour que nous abattions les complots et que les collabos soient dénoncés. La majorité, c’est nous », a asséné Omar Karamé. « Lorsque nous les écoutons, lorsque nous entendons leurs discours politiques, lorsque nous les entendons poser des conditions à la Syrie – le redéploiement de ses forces vers la Békaa avant la programmation d’un retrait total... c’est comme s’ils étaient le Liban, comme s’ils représentaient la majorité au Liban. Nous leur redisons, à eux, à leurs semblables, à leurs maîtres que la majorité de la population libanaise n’abandonnera pas les principes qui sont les siens, ni la ligne nationale, quelles que soient les pressions, la terreur ou les intimidations », a poursuivi le chef du gouvernement. Omar Karamé a ensuite réaffirmé son attachement au dialogue et à l’unité nationale. « Nous tenons à ce pays et à ce peuple. Nous avons déjà dit que l’opinion publique locale est divisée, que les législatives se tiendront dans deux mois et demi et que c’est le peuple qui décidera », a-t-il rappelé, estimant que les Libanais « ne perdront absolument pas la boussole ; bien au contraire, ils feront tout pour conforter la fierté et la dignité de ce pays ». « Nous ne répondrons pas à tous ceux qui appellent constamment à la discorde au sein de cette patrie, et tant que nous serons présents – et que vous êtes présents –, les collaborateurs ne pourront pas semer la dissension », a-t-il conclu. Le Premier ministre avait commencé son allocution en promettant que dans les quelques mois à venir, plusieurs projets de développement et de construction allaient être consacrés à la ville de Tripoli. Il s’est ensuite penché sur le dossier des déplacés, notamment ceux de la capitale du Liban-Nord, du Koura, de Mériata, de Minié et du Akkar. « Ceux-là ont attendu pendant douze ans d’être indemnisés. Aujourd’hui, nous leur payons leurs droits, sans leur avoir posé la moindre question sur leur appartenance communautaire ou politique. Les ordres adressés à la Caisse des déplacés ont été clairs : tous ceux qui ont parachevé leurs formalités légales doivent être indemnisés sans distinction aucune », a dit Omar Karamé. « C’est notre droit, notre fierté que d’aider les misérables et les démunis, et les élections sont notre dernier souci », a-t-il assuré, avant que de se lancer dans une attaque en règle contre l’opposition, mais aussi Rafic Hariri, toujours sans les nommer. « Notre fierté nous suffit. Notre histoire, notre présent, notre futur ne sont qu’une suite de combats, de prisons, de sacrifices au service du peuple ; quant à leur histoire, leur présent, leur futur ne se résument qu’en un seul mot : dollars », a-t-il accusé. « Regardez les rues de Tripoli, et vous verrez les traces de ce dollar, vous verrez comment ils s’enorgueillissent d’avoir acheté les âmes », a fulminé Omar Karamé.
Le Premier ministre, Omar Karamé, a estimé hier que « la majorité de la population n’abandonnera pas les principes qui sont les siens, ni la ligne nationale, quelles que soient les pressions, la terreur, les intimidations ». Le locataire du Sérail a réaffirmé que le pays passe par une phase difficile, « mais nous sommes décidés à faire face jusqu’à ce que le Liban en finisse avec...