À l’évidence, David Satterfield dérange. Quelques mots du sous-secrétaire d’État adjoint, jugeant « déplorable » qu’un chef d’État mette en doute les capacités de son armée, ont déclenché hier une virulente réplique de Baabda, l’accusant de s’être livré à des « bravades déplacées ». Cette tension dans les liens libano-américains est survenue alors que l’émissaire de l’Onu, Terjé Roed-Larsen, quittait Beyrouth sur une note d’espoir quant à la possibilité d’un accord sur la 1559. Rencontrant hier le patriarche maronite, M. Roed-Larsen s’est une fois de plus félicité de ses entretiens au Liban et en Syrie. Il sera reçu ce matin à Paris par Jacques Chirac et sera de retour à Beyrouth dans « les toutes prochaines semaines ». De son côté, le ministre canadien des Affaires étrangères, Pierre Pettigrew, lançait hier de Beyrouth un appel au Hezbollah : « La violence ne fait pas avancer la paix », a-t-il dit.
À l’évidence, David Satterfield dérange. Quelques mots du sous-secrétaire d’État adjoint, jugeant « déplorable » qu’un chef d’État mette en doute les capacités de son armée, ont déclenché hier une virulente réplique de Baabda, l’accusant de s’être livré à des « bravades déplacées ». Cette tension dans les liens libano-américains est survenue alors que...
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