L’ouverture, aujourd’hui, du procès Aoun révélera les intentions réelles du pouvoir

Le courant aouniste, qui a clôturé hier son séminaire de trois jours à Paris sous la présidence du général Michel Aoun, a décidé de présenter une série de candidats dans différentes régions du Liban, sans toutefois livrer de noms, dans un souci évident de privilégier la coordination avec les différents courants de l’opposition plurielle. Michel Aoun pourrait dévoiler jeudi les noms de certains candidats qu’il présente ou qu’il a décidé d’appuyer. Des sources faisaient état, à ce niveau, d’une éventuelle candidature des anciens ministres Issam Abou Jamra (Marjeyoun) et Edgar Maalouf (Metn). Mais loin de Paris, les regards seront aujourd’hui tournés vers Beyrouth où doit s’ouvrir en principe le procès Aoun. Une première séance qui pourrait revêtir une importance particulière, dans la mesure où elle révélera les véritables intentions du pouvoir : sera-t-il question d’en finir ou de maintenir plus longtemps en suspens le dossier du général ?