1559 - « Un élément de tension », estime Chareh ; une « ingérence externe », renchérissent les loyalistes Après Damas, Beyrouth oppose une fin de non-recevoir à Roed-Larsen (Photo)

Avant même le début de ses entretiens avec les responsables libanais, prévus ce mardi, l’émissaire de l’Onu en charge de la résolution 1559, Terjé Roed-Larsen, arrivé hier soir à Beyrouth en provenance de Damas, se trouve confronté à un double « non » : celui qu’il a essuyé dans la capitale syrienne et celui qui l’a précédé hier au Liban. L’émissaire a quitté Damas sans avoir rencontré le président Bachar el-Assad. Reçu par le ministre syrien des Affaires étrangères, Farouk el-Chareh, il s’est entendu dire que la 1559 était un « élément de tension ». Au Liban, le chef de l’État a réitéré sa position en faveur d’une application chronologique des résolutions régionales. Quant aux assises de Aïn el-Tiné, qui ont regroupé hier les loyalistes, elles ont renouvelé leur allégeance à la Syrie et dénoncé dans la 1559 une « ingérence externe ».