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Actualités - CHRONOLOGIE

FAITS DIVERS - Recherches infructueuses à Nahr Ibrahim La petite Faten s’échappe par la fenêtre pour retrouver sa mère

Une histoire de plus d’enfants malheureux. La petite Faten Khatem, 9 ans, n’a toujours pas été retrouvée. Son père, Cooper, ressortissant syrien, installé à Nahr Ibrahim ( caza de Jbeil), a donné l’alerte jeudi en début d’après-midi. Et jusqu’à hier soir, la police de Jbeil et les secours maritimes de la Défense civile n’avaient pas retrouvé la fillette, qui avait été arrachée à sa mère il y a tout juste un mois et demi. Cooper Khatem, qui travaille depuis des années dans une usine de confection de la région de Nahr Ibrahim, avait divorcé de sa première épouse il y a huit ans. Cette dernière, habitant en Syrie, avait eu la garde de la petite Faten. Selon l’enquête de la police, qui a recueilli le témoignage du père de la fillette, la mère de Faten, qui voulait se marier, a remis selon la loi son enfant à son premier époux. La fillette est donc arrivée, il y a peu de temps, au Liban pour vivre avec son père. Ce dernier s’était remarié avec une ressortissante syrienne, Lamis Chatat, avec laquelle il avait eu un garçon, Nour Mohammed, âgé de 7 ans. Cooper et Lamis travaillent dans la même usine de confection. Faten et Nour Mohammed ne sont pas scolarisés. La famille vit dans un petit chalet, d’une superficie de 9 mètres carrés, de Nahr Ibrahim. Même avant l’arrivée de la petite Faten au Liban, le couple avait l’habitude de partir au travail, de fermer la porte à clé, tout en laissant le petit Nour Mohammed seul à la maison. Durant la journée, le père ou la mère de l’enfant effectuaient des allers-retours de l’usine à la petite maison pour s’enquérir du petit. Avec l’arrivée de Faten, le couple n’a pas changé ses habitudes. Mais selon les témoignages des parents et des voisins, la fillette était toute triste. Elle se sentait seule et voulait retrouver sa mère. Jeudi vers midi, Lamis est rentrée à la maison pour amener avec elle Nour Mohammed, laissant la petite Faten toute seule. Le jour même, à 14 heures 30, toujours selon les informations de la police et des pompiers, qui rapportent les témoignages de Cooper et de Lamis, quand le couple accompagné du petit Nour Mohammed est rentré à la maison, la fillette était introuvable. La porte d’entrée était toujours fermée à clé, mais la fenêtre était grande ouverte. Deux coussins avaient été placés l’un au-dessus de l’autre au niveau de l’ouverture qui donne, trois mètres plus bas, sur le fleuve de Nahr Ibrahim. Les enquêteurs ignorent si la petite Faten a sauté dans le fleuve, qui se jette dans la mer à une centaine de mètres plus loin, ou si elle a réussi, à l’aide d’une corde, à parvenir à l’une des rives du fleuve. Interrogé par L’Orient-Le Jour, M. Samir Yazbeck, responsable des secours maritimes de la Défense civile, a indiqué qu’avec « un tel mauvais temps et une mer aussi démontée, le corps de la petite fille aurait dû être retrouvé en 24 heures ». Il a expliqué que « les pompiers ont effectué, hier, plusieurs sorties en mer et qu’ils ont également plongé dans le fleuve, tentant de retrouver, en vain, la petite fille ». Jusqu’à hier soir donc, on ignorait toujours ce qui était arrivé à la petite Faten, qui voulait depuis un mois et demi rejoindre sa mère en Syrie. Patricia KHODER
Une histoire de plus d’enfants malheureux. La petite Faten Khatem, 9 ans, n’a toujours pas été retrouvée. Son père, Cooper, ressortissant syrien, installé à Nahr Ibrahim ( caza de Jbeil), a donné l’alerte jeudi en début d’après-midi. Et jusqu’à hier soir, la police de Jbeil et les secours maritimes de la Défense civile n’avaient pas retrouvé la fillette, qui avait été...