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Actualités - CHRONOLOGIE

Le ministre de la Justice « n’en veut pas personnellement » à l’ancien commandant en chef de l’armée Addoum : Aoun sera arrêté à son arrivée à l’aéroport

Le général Michel Aoun, en exil à Paris, sera arrêté « à son arrivée à l’aéroport », a affirmé hier le ministre de la Justice, Adnane Addoum, mettant fin au flou juridique entourant l’affaire des poursuites judiciaires contre l’ancien commandant en chef de l’armée. Soucieux de se disculper personnellement de tout ressentiment contre le général Aoun, M. Addoum a précisé que l’instruction de son dossier judiciaire a été entamée avant sa nomination comme procureur général près la Cour de cassation. « Ce qui prouve que l’affaire n’est pas personnelle », a-t-il souligné. Le ministre de la Justice a ajouté que c’est surtout pour son témoignage devant le Congrès US, lors des discussions qui ont précédé le vote du Syria Accountability Act, que le général Aoun est poursuivi en justice. « Le général Aoun a reconnu les faits. Il s’agit d’un crime pénal qui rend l’intéressé coupable de troubler l’ordre public au Liban », a-t-il dit. Et d’ajouter : « Nous n’avons aucune intention d’empêcher le général Aoun de rentrer au Liban, mais aucun compromis n’est possible sur une affaire judiciaire, car personne n’est au-dessus de la loi. » Mais « si le général Aoun arrive à l’aéroport, les services de sécurité ont ordre d’exécuter le mandat d’arrêt délivré à son encontre », a-t-il insisté. « Le général Aoun doit venir au Liban pour y comparaître en justice et se défendre (...). Tout ce que nous cherchons à faire, c’est appliquer la loi et respecter le principe de la séparation des pouvoirs (...), et le gouvernement a bien compris ce point de vue », a encore dit M. Addoum. En ce qui concerne l’appel à une amnistie particulière, solution prônée par le député Farid el-Khazen, M. Addoum a précisé qu’« une amnistie ne peut toucher qu’une affaire jugée » et qu’un compromis sur la question est illégal. Par contre, M. Khazen peut présenter à la Chambre un projet d’amnistie générale dont bénéficierait le général Aoun, a-t-il ajouté.
Le général Michel Aoun, en exil à Paris, sera arrêté « à son arrivée à l’aéroport », a affirmé hier le ministre de la Justice, Adnane Addoum, mettant fin au flou juridique entourant l’affaire des poursuites judiciaires contre l’ancien commandant en chef de l’armée.
Soucieux de se disculper personnellement de tout ressentiment contre le général Aoun, M. Addoum a précisé...