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Le Hamas tire des obus de mortier contre des colonies après la mort d’une fillette palestinienne Le retrait militaire de villes palestiniennes imminent, Abbas évoque une « chance historique » pour la paix (photos)

L’armée israélienne pourrait se retirer de quatre villes de Cisjordanie dans les prochaines 24 heures. Un développement qui intervient alors que le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas voit « une chance historique » de restaurer la paix dans la région. Une nouvelle rencontre a eu lieu hier en soirée entre le ministre israélien de la Défense, Shaoul Mofaz, et Mohammed Dahlane, l’homme fort de la bande de Gaza, en charge des questions de sécurité. « Si nous parvenons à une entente avec le ministère israélien de la Défense, nous nous attendons à ce que l’armée israélienne se retire de quatre villes de Cisjordanie », a indiqué un haut responsable palestinien qui participe aux négociations sécuritaires avec Israël. Il a précisé qu’il s’agissait des villes de Ramallah, de Tulkarem, de Kalkiliya et de Jéricho. Selon ce haut responsable, les Palestiniens exigent également qu’Israël se retire de la ville de Jénine, l’un des bastions de l’intifada. Concernant le transfert du contrôle de la sécurité en Cisjordanie, un responsable israélien a indiqué hier qu’il se ferait par étapes et non d’un seul coup. Pendant ce temps, à Moscou, M. Abbas déclarait qu’il existait « une chance historique pour instaurer la paix » au Proche-Orient et « construire un État palestinien indépendant », lors d’une rencontre avec le président russe Vladimir Poutine au Kremlin. La Russie a d’ailleurs affiché son soutien à l’Autorité palestinienne et dit sa confiance dans les mesures prises par Mahmoud Abbas pour mettre un terme au conflit au Proche-Orient. Abbas a en outre été invité à participer en février à une réunion ministérielle de l’Union européenne à Bruxelles, a indiqué un responsable au ministère palestinien des Affaires étrangères. L’UE s’est, pour sa part, félicitée hier du « moment d’espoir » que connaît actuellement le Proche-Orient en évoquant la possibilité d’une réunion fin février « au plus haut niveau » du quartette (UE, USA, Russie, Onu) pour relancer la dynamique de paix. De son côté, le Premier ministre israélien Ariel Sharon a dépêché des émissaires à Washington en vue de l’application de son plan de retrait de la bande de Gaza, malgré les protestations des colons. MM. Dov Weisglass et Shalom Turdjeman, conseillers politiques de M. Sharon, ainsi que son attaché militaire, le général Yoav Galant, devaient s’entretenir hier en soirée à Washington avec la secrétaire d’État américaine, Condoleezza Rice, en compagnie de l’ambassadeur d’Israël aux États-Unis, a indiqué un haut responsable à la présidence du Conseil israélien. « Ils vont surtout parler du programme de Mme Rice durant sa visite en Israël et dans les territoires palestiniens les 6 et le 7 février », a-t-il ajouté sous le couvert de l’anonymat. Dans ce contexte, plus de 40 agents des services de sécurité palestiniens vont se rendre cette semaine au Caire pour y suivre un entraînement donné par leurs homologues égyptiens afin d’être prêts à prendre la relève des Israéliens après le retrait de la bande de Gaza. Ces développements, qui ont permis au président américain George W. Bush de se dire « très optimiste », ont en revanche suscité les vives inquiétudes des colons israéliens, opposés au désengagement unilatéral, qui ont manifesté dimanche et hier à Jérusalem. Sur le terrain, le mouvement radical palestinien Hamas a tiré plusieurs obus de mortier contre des colonies juives du sud de la bande de Gaza, en représailles à la mort d’une fillette palestinienne de 10 ans tuée par des tirs de soldats israéliens, a indiqué le groupe dans un communiqué. Il s’agit de la première annonce par le Hamas d’une attaque contre un objectif israélien depuis l’instauration informelle d’un cessez-le-feu entre Israël et les Palestiniens à l’initiative de Mahmoud Abbas, élu le 9 janvier. En soirée, des groupes armés palestiniens ont menacé de reprendre les attaques contre Israël si son armée ne cessait pas ses opérations, a indiqué un porte-parole de la branche armée du mouvement radical Hamas. Ce porte-parole a indiqué qu’il s’exprimait au nom de huit groupes. Cependant, l’armée israélienne a affirmé dans un communiqué que, selon les informations préliminaires, il n’y a pas eu de tirs israéliens dans le secteur où la fillette est morte. Par ailleurs, un soldat israélien a été blessé hier soir dans une attaque palestinienne à l’explosif contre une position de l’armée près de la ville de Bethléem en Cisjordanie. Israël veut raser des habitations arabes pour faire le vide autour du « mur » Israël s’apprête à raser 74 maisons du village arabe de Sour Baher, dans les environs de Jérusalem, pour dégager les abords d’un tronçon de 500 mètres de son grillage de sécurité en cours de construction autour de la ville sainte pour la protéger des attaques palestiniennes, a annoncé hier la police. Au niveau de Jérusalem, Israël a l’intention de faire aussi le vide le long d’autres tronçons de ce « mur » de sécurité de 600 km, dont le tiers a déjà été construit au nord de la ville, en empiétant parfois nettement sur la Cisjordanie pour englober des colonies juives. Les dégagements prévus visent à rendre extrêmement difficile toute infiltration en ville d’activistes palestiniens, a affirmé Gil Kleiman, porte-parole de la police, en soulignant que toutes les maisons à détruire étaient « illégalement » bâties. Le tsunami, un châtiment pour ceux qui soutiennent le plan Sharon, affirme un influent rabbin Le tsunami, qui a fait plus de 283 000 morts le 26 décembre dans l’océan Indien, est le châtiment divin qui a frappé le monde pour son soutien au plan de retrait de Gaza, selon un ancien grand rabbin d’Israël. « Lorsque le Tout-Puissant se fâche contre les nations qui n’aident pas Israël, qui veulent une évacuation, un désengagement (de la bande de Gaza), se mêlent de nos affaires et nous font du tort, (Dieu) joint les mains, et cela provoque le tremblement de terre », explique Mordechaï Eliahou dans une publication orthodoxe, Les sources de la Rédemption, diffusée dans des milliers de synagogues d’Israël. Selon le Yediot Aharonot, qui cite lundi cette revue, les propos du grand rabbin, considéré dans le monde juif comme une sommité, « dépassent de loin les inepties les plus extrêmes » entendues après cette catastrophe naturelle. Tous les Falashmoras, juifs d’Éthiopie, en Israël d’ici à 2007, affirme Sharon Tous les Falashmoras, une communauté de juifs d’Éthiopie convertis de force au christianisme au XIXe siècle, auront immigré en Israël d’ici à la fin 2007, a annoncé hier le Premier ministre Ariel Sharon. M. Sharon a appelé ses ministres à lui remettre dans les trois mois un plan détaillé pour permettre l’arrivée de ces juifs éthiopiens en Israël. « Nous devons faire tous les efforts possibles pour intensifier l’immigration », a déclaré M. Sharon. Quelque 15 000 Falashmoras s’étaient rendus Israël en 1991. Ils invoquent la « loi du retour », qui autorise tous les juifs de la diaspora à s’installer en Israël. Ses collègues accusent Shimon Peres de... dormir en Conseil des ministres ! À en croire plusieurs de ses collègues, Shimon Peres, numéro deux du cabinet israélien, s’est endormi durant la séance hebdomadaire du gouvernement dimanche. « Il a bel et bien fermé les yeux et s’est endormi durant un quart d’heure », ont assuré au quotidien israélien Yediot Aharonot plusieurs ministres. Selon eux, le dirigeant travailliste, 81 ans, avait « l’air très fatigué », et il s’est réveillé « parce que ses voisins à la table du gouvernement ont délibérément haussé le ton, entrechoqué des verres et bougé leurs chaises ». Le bureau de M. Peres s’est empressé de démentir que ce dernier ait profité de la séance du gouvernement pour faire sa sieste. « Il est bien connu qu’il arrive à M. Peres de fermer les yeux pour mieux se concentrer, et c’est ce qui s’est passé », a corrigé son bureau dans un bref communiqué.

L’armée israélienne pourrait se retirer de quatre villes de Cisjordanie dans les prochaines 24 heures. Un développement qui intervient alors que le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas voit « une chance historique » de restaurer la paix dans la région.

Une nouvelle rencontre a eu lieu hier en soirée entre le ministre israélien de la Défense, Shaoul Mofaz, et...