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Actualités - ANALYSE

Changes et Bourses Volatilité de l’euro et fermeté des Bourses

L’euro a évolué dans les deux sens hier au début d’une semaine marquée par des rendez-vous très importants, le rendant très volatil, avant de retrouver ses derniers niveaux de vendredi dernier sur des marchés des changes attentistes. De plus, l’attente d’indicateurs qui seront publiés aux États-Unis, dont notamment les chiffres de l’emploi en janvier, a rendu les opérateurs moins unanimes à la hausse du dollar avant la fin de la réunion du comité de politique monétaire de la Fed, demain. Cette réunion, qui pourrait se solder par un nouveau relèvement du principal taux directeur de la Fed d’un quart de point en pourcentage à 2,50 %, à la lumière du dernier rapport qu’il avait publié vers la mi-janvier (le Beige Book), paraissait largement anticiper. De ce fait, l’attention des investisseurs devrait se focaliser sur le communiqué accompagnant cette décision, cela d’autant que la Fed insiste depuis plusieurs mois sur le rythme graduel du relèvement des taux d’intérêt US pour ne pas compromettre la reprise économique tout en maintenant l’inflation sous contrôle. Cela étant, les opérateurs, qui s’étaient rués sur le dollar pendant la matinée, profitant du soulagement entraîné par la bonne participation aux élections irakiennes malgré les violences qui les ont accompagnées, ont estimé ensuite devoir prendre leurs gains sur le billet vert, abstraction faite de la hausse de l’indice d’activité des directeurs d’achats de Chicago à 62,4 points en janvier contre 61,9 points en décembre. Il en est de même du rebond des revenus des ménages US de 3,7 % en décembre après 0,4 % en novembre, qui est passé comme inaperçu après que les investisseurs se furent rendu compte que cette hausse a été entraînée par un versement d’un dividende exceptionnel de 30 mds $ de Microsoft le 2 décembre dernier à ses actionnaires. Enfin, l’annonce par le département du Commerce que les ventes de logements neufs aux États-Unis ont progressé de 0,1 % seulement en décembre, après une baisse de 2 % en novembre, a un peu déçu les investisseurs. À tout cela se sont ajoutées les incertitudes entourant la décision du groupe des Sept à Londres, à la fin de la semaine, après que le vice-gouverneur de la Banque centrale chinoise, Li Ruogu, eut indiqué, à Davos, que la réévaluation du yuan se ferait quand cela serait nécessaire, tout en précisant qu’aucun calendrier n’était arrêté à ce stade. Dans ce contexte, l’euro devait présenter une grande résistance aux influences baissières, se négociant finalement à New York à 1,3030 $ contre 1,3040 $, vendredi dernier. La Bourse US était en nette hausse hier, dopée par le bon déroulement des élections irakiennes et une série de fusions et d’acquisitions aux États-Unis. À cet égard, le rachat par SBC Communications d’AT & T pour 16 mds $, la cession par Citigroup de sa filiale Life & Annuity à MetLife pour 11,5 mds $ et l’achat par Kodak du canadien Creo pour 980 mls $ ont stimulé les initiatives pour les actifs US. Les Bourses européennes ont également terminé en hausse, entraînées par la détente des prix pétroliers, qui a soutenu les valeurs d’aviation et d’automobile, alors que les fusions aux États-Unis ont soutenu les valeurs de télécoms et de la haute technologie. À la Bourse de Beyrouth, les actions A et B de Solidere sont restées activement recherchées, remontant de 8,74 à 8,77 $ et de 8,64 $ à 8,73 $ respectivement. Élie KAHWAGI

L’euro a évolué dans les deux sens hier au début d’une semaine marquée par des rendez-vous très importants, le rendant très volatil, avant de retrouver ses derniers niveaux de vendredi dernier sur des marchés des changes attentistes. De plus, l’attente d’indicateurs qui seront publiés aux États-Unis, dont notamment les chiffres de l’emploi en janvier, a rendu les opérateurs...