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égalité des sexes Andrée Lahoud pour une plus grande participation de la femme dans la vie publique

«Je suis favorable à une plus grande participation de la femme au sein de la vie politique, mais je souhaite que ce qui se dit actuellement ne soit pas une simple campagne électorale. Cela devrait être le fruit d’un travail en profondeur qui permettrait à la femme, qui représente aujourd’hui 53 % de la population libanaise, de participer à tous les rouages de la société et d’œuvrer harmonieusement pour son évolution ». Mme Andrée Lahoud s’est exprimée ainsi devant une délégation présidée par Mme Linda Mattar, et regroupant diverses associations féminines, venue solliciter son appui pour obtenir un quota pour les femmes au Parlement. Ces associations avaient d’ailleurs élaboré un projet en ce sens, réclamant que le quota soit prévu dans le cadre du nombre actuel des députés. Ce qui ne nécessite pas un amendement de la Constitution ni de nouvelles charges pour le Trésor public. Mais, selon les explications de Mme Mattar, cette hypothèse ne semble pas susciter l’enthousiasme des forces politiques et un autre projet proposant l’augmentation du nombre des députés pour consacrer un quota aux femmes a été présenté. Mais dans ce cas, il faudrait un amendement de la Constitution. Ce qui semble difficile à réaliser. Pourtant, les dames pensent que le moment est venu de lancer l’idée du changement. Mme Lahoud a évoqué la conférence de Pékin qui, dans l’une de ses résolutions, recommandait à tous les Parlements du monde d’accorder un quota de 30 % aux femmes, mais elle a ajouté que chaque pays doit adapter cette résolution à son propre système. Pour elle, il n’est pas question d’intégrer le système du partage des parts, mais de travailler efficacement pour une participation effective et efficace de toutes les factions au sein de la société. La femme a un grand rôle à jouer et il serait assez réducteur de le limiter à quelques sièges au Parlement, arrachés par obligation plus qu’obtenus par conviction. Le débat s’est généralisé et la plupart des dames présentes étaient convaincues de la nécessité d’aller de l’avant pour habituer les électeurs à voter en faveur des candidates. La délégation a ensuite remis à la Première dame une lettre résumant toutes les revendications des associations et qui dépassent le cadre de la femme pour devenir plus globales, aspirant à une société plus juste. Elles lui ont également demandé de transmettre ces revendications au chef de l’État qui n’a jamais été avare de son appui en faveur d’un rôle accru de la femme au sein de la vie publique. Par ailleurs, Mme Andrée Lahoud a reçu la petite Yara Moghrabi et ses parents. Atteinte d’une maladie au rein, l’adolescente de douze ans s’était rendue en France, avec l’aide de la Première dame, pour y subir une greffe. Mais elle n’a pas trouvé de donneur et elle attend aujourd’hui un donneur libanais pour subir cette intervention à Beyrouth. Mme Andrée Lahoud est l’une des principales militantes en faveur du don d’organes et elle a promis à l’adolescente de l’aider de son mieux, cette aide s’inscrivant directement dans le cadre des activités de l’association qu’elle préside : « Childhood Protection and Care ».
«Je suis favorable à une plus grande participation de la femme au sein de la vie politique, mais je souhaite que ce qui se dit actuellement ne soit pas une simple campagne électorale. Cela devrait être le fruit d’un travail en profondeur qui permettrait à la femme, qui représente aujourd’hui 53 % de la population libanaise, de participer à tous les rouages de la société et...