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« Une loi électorale boiteuse », estime Sinane Barrage

« Boiteuse », c’est ainsi que Sinane Barrage, président du Comité de défense des libertés publiques et démocratiques, a qualifié la loi électorale devant être présentée aujourd’hui en Conseil des ministres. Boiteuse notamment en ce qui concerne Beyrouth, « qui est autant un mohafazat qu’un caza, et à laquelle il ne fallait pas imposer ce découpage confessionnel qui nous ramène à l’époque du sectarisme ». Il ajoute que « ce découpage de la capitale n’est pas celui de la loi de 1960 », de laquelle est inspirée la loi actuelle. M. Barrage en déduit que « ce n’est pas seulement l’opposition qui est visée, mais aussi Beyrouth dans son ensemble », estimant que « les opérations de fraude ont bel et bien commencé, ce qui rend ce gouvernement inapte à superviser les élections ». Il poursuit : « Nous aurions préféré que tout autre découpage électoral soit adopté au Liban sur des bases laïques globales, ce qui nous aurait permis de discuter, par exemple, d’une loi fondée sur le mode proportionnel. » « Le comité appelle l’opposition à serrer ses rangs et à faire face aux attaques et aux pièges tendus par le pouvoir », a conclu M. Barrage.
« Boiteuse », c’est ainsi que Sinane Barrage, président du Comité de défense des libertés publiques et démocratiques, a qualifié la loi électorale devant être présentée aujourd’hui en Conseil des ministres. Boiteuse notamment en ce qui concerne Beyrouth, « qui est autant un mohafazat qu’un caza, et à laquelle il ne fallait pas imposer ce découpage confessionnel qui nous...