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Hoss : Le retour à la loi de 1960 a enterré les accords de Taëf

L’ancien chef du gouvernement, Sélim Hoss, a estimé hier que « le projet de loi électorale a porté le coup de grâce à Taëf ». Dans une déclaration, M. Hoss a exprimé sa surprise de voir que les gouvernants et les responsables politiques « ont décidé d’ignorer ces accords et de retourner à la loi de 1960 sans réfléchir un seul moment aux conséquences de leur décision ». Il s’est en outre dit étonné des « propos confessionnels explicites » tenus par les responsables de l’opposition dans le cadre du débat sur la loi électorale. « Ce n’est pas de cette manière que se construit une nation », a-t-il déploré. Et de se demander ce que signifie le renoncement à un accord « qui a mis fin à une guerre fratricide » ainsi que le retour à la loi de 1960, « sachant que cette période de l’histoire a conduit à l’éclatement de la crise qui a mené à 1975 ». « Est-ce bien cela que réclament les hommes sages parmi les loyalistes et au sein de l’opposition qui cherchent en définitive leurs intérêts propres ? » s’est-il encore demandé. Pour M. Hoss, la division à l’intérieur des cinq mohafazats est une « catastrophe » dans la mesure où elle approfondit le clivage confessionnel. De même, a-t-il dit, le partage de Beyrouth est un « scandale » qui ternit l’image d’une opposition brandissant le slogan du « droit de chaque communauté à élire ses représentants ainsi que l’image d’un gouvernement qui s’est plié au fait accompli ». Dans une allusion à peine voilée à Rafic Hariri, M. Hoss a en outre critiqué l’attitude « d’un ancien Premier ministre qui a admis le tri confessionnel effectué au sein de la capitale, mais qui s’en est furieusement pris par contre à une répartition communautaire précise qui ne lui convenait pas. »
L’ancien chef du gouvernement, Sélim Hoss, a estimé hier que « le projet de loi électorale a porté le coup de grâce à Taëf ». Dans une déclaration, M. Hoss a exprimé sa surprise de voir que les gouvernants et les responsables politiques « ont décidé d’ignorer ces accords et de retourner à la loi de 1960 sans réfléchir un seul moment aux conséquences de leur décision »....