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Misbah Ahdab et Élias Atallah minimisent les divergences au sein de l’opposition plurielle

Le député Misbah Ahdab et le secrétaire général de la Gauche démocratique (GD) Élias Atallah ont donné une conférence au siège de la GD en présence d’un grand nombre de jeunes sur le thème : « Quel cheminement pour l’opposition ? ». La conférence, qui s’est tenue en présence des membres du bureau politique de la GD, parmi lesquels MM. Nadim Abdel Samad et Samir Kassir, s’inscrit dans le cadre d’une série d’actions visant à mobiliser le peuple libanais. Prenant la parole, Misbah Ahdab a défendu l’unité de l’opposition, estimant que les divergences de points de vue au sein de la coalition opposante ne vont pas à l’encontre du principe de l’unité. « Aucune opposition dans le monde n’est totalement monochrome », a-t-il noté. « Mais, pour la première fois depuis longtemps, nous nous sommes assis ensemble pour définir des points communs », a-t-il précisé. « Plus il y a de partenaires, plus l’opposition est fructueuse et constructive », a insisté M. Ahdab. Le député de Tripoli a ensuite dénoncé le régime sécuritaire qui s’est substitué au régime démocratique, estimant que l’opposition plurielle a plusieurs fonctions à remplir, mais que la priorité va au problème souverainiste, « dans la mesure où les responsables actuels possèdent une couverture grâce au système sécuritaire parrainé par la Syrie ». De son côté, M. Atallah a estimé que l’opposition « se trouve actuellement devant une bataille pour le salut national », dans la mesure où « c’est l’avenir du Liban qui est menacé, en raison de la violation perpétuelle de toutes les valeurs démocratiques, constitutionnelles, légales et institutionnelles ». Et le salut vient de la société civile, qui a toujours fait preuve de résistance face au pouvoir de fait visant à falsifier Taëf, tout comme autrefois, face à l’occupation israélienne. L’opposition plurielle a réussi à transcender les vieux clivages de la guerre et à paver la voie à la réconciliation nationale, que le pouvoir cherche à empêcher par tous les moyens, a poursuivi M. Atallah. Il a par ailleurs affirmé que l’opposition conteste toujours la prorogation du mandat Lahoud. « Nous n’avons pas accepté cette violation, tout comme nous rejetons toujours le gouvernement de fait qui a été formé. Nous continuons à rejeter cet état d’illégalité et d’illégitimité », a-t-il indiqué, estimant que c’est la « logique de la tutelle syrienne » qui est à l’origine de la réaction internationale. MM. Ahdab et Atallah ont ensuite répondu aux questions du public, axées surtout autour de deux points : comment expliquer la présence de Rafic Hariri au sein de l’opposition, alors qu’il assume une grande part de responsabilité dans le délabrement actuel du pays, et comment parler d’unité de l’opposition alors qu’il existe une divergence entre les différentes forces de l’opposition sur des points importants. Ce à quoi ils ont tous les deux répondu en mettant l’accent sur l’importance d’accueillir le plus de forces possible au sein de l’opposition à partir du moment où la coalition se fait sur un programme défini et des principes. Quant aux points de divergences, ils constituent, a indiqué M. Atallah, le plus petit dénominateur commun, important pour la refonte de la réconciliation nationale sur des bases rationnelles, face aux « menaces de guerre civile des Élie Ferzli et autres Nasser Kandil ».
Le député Misbah Ahdab et le secrétaire général de la Gauche démocratique (GD) Élias Atallah ont donné une conférence au siège de la GD en présence d’un grand nombre de jeunes sur le thème : « Quel cheminement pour l’opposition ? ». La conférence, qui s’est tenue en présence des membres du bureau politique de la GD, parmi lesquels MM. Nadim Abdel Samad et Samir Kassir,...