L’ancien Premier ministre veut « tout faire » pour unifier l’opposition « Ma rencontre avec Joumblatt est nécessaire », déclare Aoun

L’ancien Premier ministre, le général Michel Aoun, s’est déclaré hier prêt à rencontrer le chef du PSP, Walid Joumblatt, estimant qu’il y a déjà eu « contact moral » depuis que les deux hommes ont affiché leur volonté de se voir. « La rencontre matérielle devient alors secondaire », a-t-il ajouté, avant d’affirmer que certains points chez M. Joumblatt « doivent être éclaircis, comme il se peut qu’il ait lui-même besoin d’éclaircissements de ma part, ce qui rend notre rencontre nécessaire ». Par ailleurs, des sources proches de Bkerké ont confirmé la tenue d’un entretien Aoun-Sfeir lors de la prochaine visite de ce dernier à Paris. L’ancien Premier ministre, qui s’est exprimé dans une entrevue au quotidien koweïtien al-Raï al-aam, a en outre indiqué que c’est Gabriel Issa, un Libano-Américain, qui avait été son envoyé à Damas pour « inviter la Syrie au congrès national, lequel devra assurer un retrait de ses forces, ménageant ainsi sa dignité et ses intérêts ». « Nous n’avons toujours pas reçu une réponse de leur part », a-t-il ajouté. Enfin, le général Aoun a déclaré que « l’accord de Taëf n’existe plus en ce qui concerne la présence syrienne et les milices, puisque c’est la 1559 qui est désormais la référence sur ces deux points. » « Je ferai tout pour unifier l’opposition » dans la perspective des élections, a-t-il conclu.