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Cotonou - Des poursuites engagées contre 9 personnes dans l’affaire du crash Des mandats d’arrêt par contumace émis contre les propriétaires de l’avion

L’avocat général de Beyrouth près la cour d’appel, le juge Joseph Maamari, a engagé hier des poursuites contre 9 personnes mises en cause dans l’affaire du crash de Cotonou qui a fait plusieurs de dizaine de morts parmi les passagers. Il s’agit de Najib Sleiman el-Barouki (le pilote libyen), Ahmed Darwiche el-Khazem et ses deux fils, Darwish et Mahmoud, proprétaires de l’avion qui s’est écrasé, Imad Yacoub Saba (palestinien), Mohammed Fahd Zreif, Jamil Afif Ghannoum, Ali Hassan Darwich et Abed Darwich Hobeich. Sera également poursuivie toute autre personne qui aurait un lien avec cette affaire. Najib Sleiman el Barouki et Darwich el Khazem sont accusés d’avoir provoqué « intentionnellement » la mort des passagers de l’avion « en violant les lois et règlements en vigueur et en acceptant de risquer la vie des passagers », un crime passible de la peine capitale. Ahmed D. el-Khazem, Imad Yacoub Saba et Mahmoud A. el-Khazem sont accusés d’homicide involontaire, également « pour avoir violé la loi et les règlements, et pour avoir fait preuve de négligence et d’absence de vigilance ». Mohammed F. Zreif, Jamil A. Ghannoum et Ali H. Darwich son suspectés d’avoir violé les règlements de la sécurité aérienne. Quant à Abed Darwich Hobeich, il est accusé de complicité. Les accusations se réfèrent aux articles 547 du code pénal, et aux articles 189, 535, 770, 219, 20 et 24 du même code, des textes qui prévoient une peine maximale allant jusqu’à la peine de mort. Le juge Maamari a aussitôt émis des mandats d’arrêt par contumace à l’encontre des cinq premiers accusés et a convoqué les autres accusés pour interrogatoire. Il a en outre réclamé copie du procès verbal de l’interrogatoire de Hamdi Chawk, directeur de l’Aviation civile, et Tony Hélou, directeur des installations au sein de l’aviation civile, tous deux fonctionnaires de l’État, en vue d’obtenir une autorisation pour les poursuivre en justice, « pour négligence professionnelle et violation des règlements administratifs ». Selon le rapport émis par les experts étrangers, la responsabilité des propriétaires de l’avion et notamment de Darwich el-Khazem, qui avait insisté pour faire décoller l’avion en dépit de 7 tonnes et demie de surcharge, avait été établie. Quant aux fonctionnaires de l’aviation civile, leur responsabilité a été mise en doute à cause notamment du manque de rigueur dont ils ont fait preuve dans l’octroi de l’autorisation à l’avion qui s’est écrasé le 25 décembre 2003. Autant de bonnes nouvelles pour les familles des victimes qui peuvent enfin espérer faire leur deuil ou pour le moins obtenir compensation. Certes, les mandats d’arrêt par contumace contre les principaux responsables restent aléatoires surtout par rapport aux parents des victimes. Et la question qui reste posée est de savoir pourquoi le dénommé Ahmed el-Khazem, qui se trouvait pendant une longue période au Liban, a pu disparaître quelques mois avant la publication du rapport d’expertise le mettant directement en cause dans cette affaire.
L’avocat général de Beyrouth près la cour d’appel, le juge Joseph Maamari, a engagé hier des poursuites contre 9 personnes mises en cause dans l’affaire du crash de Cotonou qui a fait plusieurs de dizaine de morts parmi les passagers.
Il s’agit de Najib Sleiman el-Barouki (le pilote libyen), Ahmed Darwiche el-Khazem et ses deux fils, Darwish et Mahmoud, proprétaires de l’avion...