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« La 1559 peut aboutir à un choc positif pour le Liban et la Syrie », selon le PNL

Le Parti national libéral (PNL) a imputé hier la responsabilité du réchauffement du front des hameaux de Chebaa à la Syrie, « qui refuse de déterminer l’identité de ce territoire conformément aux usages légaux et diplomatiques connus, et qui se contente, concernant cette question, de rester dans les généralités et dans les décisions de pure forme ». Le PNL a par ailleurs réitéré son appel « non pas à un changement du chargé de tutelle, mais à une levée définitive de cette dernière pour mettre fin à l’hégémonie et au suivisme et établir des relations équilibrées entre deux États souverains et indépendants (...). C’est pourquoi nous estimons que la 1559 peut aboutir à un choc positif pour les deux États et les deux peuples ». Dans un communiqué publié à l’issue de sa réunion hebdomadaire sous la présidence de M. Dory Chamoun, le PNL a qualifié la situation dans les fermes de Chebaa de « délibérément provoquée ». « Rappelons que la légalité internationale considère que les hameaux sont syriens et qu’ils relèvent de la résolution 242, et estime que la résolution 425 a été appliquée. Partant, le Liban assume les retombées des opérations militaires de la Résistance islamique. Il est désormais clair qu’il existe une convergence d’intérêts entre cette dernière et la Syrie, qui aspire à maintenir le dossier sécuritaire ouvert pour perpétuer son rôle d’acteur principal aux moindres frais et sans assumer de responsabilités », a-t-il indiqué. « Par la même occasion, il incombe au Hezbollah, en tant que parti libanais, de révéler ses orientations », a poursuivi le PNL, citant deux éventualités. « Ou bien le Hezbollah est engagé dans un projet idéologique dont le contenu va au-delà des constantes nationales, et il doit par conséquent le montrer au grand jour et en assumer les répercussions avec les parties qui le soutiennent, ou bien il lutte jusqu’à recouvrer la dernière parcelle du territoire libanais. Nous ne comprenons pas, dès lors, ce qui l’empêche d’adopter la même position que nous, pour que la Résistance soit soutenue, comme en l’an 2000 lors du retrait israélien, par tous les Libanais », a-t-il estimé. Commentant la visite du ministre syrien des Affaires étrangères, Walid el-Moallem, le PNL a souhaité, « sans trop extrapoler », qu’elle amorce « le début d’un processus qui aboutisse rapidement à l’établissement de relations diplomatiques normales » entre Beyrouth et Damas. « Nous mettons en garde contre les manœuvres auxquelles nous nous sommes habitués dans des circonstances similaires et contre cette politique visant à jeter de la poudre aux yeux (des Libanais) en envoyant des messages pour tromper et gagner du temps », a-t-il poursuivi, évoquant, à titre d’exemple, « cette insinuation selon laquelle l’option sécuritaire va être abandonnée au profit de la diplomatie civile au niveau des relations libano-syriennes ». « Cela est impossible tant que le régime syrien reste monolithique et statique et refuse de s’ouvrir à l’intérieur, avant de le faire vis-à-vis de l’extérieur », a souligné le PNL.
Le Parti national libéral (PNL) a imputé hier la responsabilité du réchauffement du front des hameaux de Chebaa à la Syrie, « qui refuse de déterminer l’identité de ce territoire conformément aux usages légaux et diplomatiques connus, et qui se contente, concernant cette question, de rester dans les généralités et dans les décisions de pure forme ». Le PNL a par ailleurs...