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L’ancien Premier ministre à Clemenceau au lendemain de son entretien avec Rustom Ghazalé Hariri réaffirme son alliance « inébranlable » avec Joumblatt(photo)

Le chef du PSP, Walid Joumblatt, a reçu hier matin à Clemenceau la visite de l’ancien Premier ministre, Rafic Hariri. Cette entrevue revêt une importance particulière dans la mesure où elle intervient au lendemain de l’entretien de M. Hariri avec le chef des services de renseignements syriens au Liban, le général Rustom Ghazalé, qu’il avait reçu dimanche soir à Koraytem. L’ancien chef de gouvernement a reconnu que sa visite à Clemenceau, « bien que prévue à l’avance », avait pour objectif de communiquer à M. Joumblatt la teneur de ses échanges avec le responsable syrien, mais il n’a pas voulu donner davantage de précisions sur ce point, se contentant de mettre l’accent sur le caractère « inébranlable » de son alliance avec le leader druze. Il a, en tout cas, démenti avoir transmis au chef du PSP un message quelconque des autorités syriennes. « Je n’ai transmis aucun message (à M. Joumblatt). Je l’ai juste mis au courant de l’entretien de la veille et, de toute façon, notre rencontre était prévue depuis quelque temps. Notre alliance avec Walid bey est maintenue et se poursuivra », a déclaré à la presse M. Hariri. Et d’ajouter : « Ni Walid Joumblatt ni moi-même n’avons changé de position. Nous vouons tout le respect à la Syrie que nous considérons comme un pays frère et ami. Chacun a sa propre conception de la relation avec Damas que nous voulons dans l’intérêt du Liban et de la Syrie. Il nous importe que cette question soit claire. Notre alliance avec Walid bey est maintenue et rien ne peut l’ébranler », a insisté M. Hariri. En réponse à une question, il a indiqué qu’il s’exprimera au sujet de la loi électorale lorsque le texte sera élaboré. « Nous conseillons cependant (au gouvernement), comme toujours, l’élaboration d’une loi qui serait acceptée de tous les Libanais, des leaderships et des différentes fractions dans le pays », a-t-il dit, avant d’affirmer qu’il n’est pas en faveur d’une formule électorale déterminée. « Nous ne proposons pas de loi précise. C’est la responsabilité du gouvernement. Quand le texte sera prêt, nous donnerons notre point de vue », a ajouté l’ancien Premier ministre, précisant, en réponse à une question, qu’à aucun moment les ponts n’ont été rompus avec Damas. « Nous voulons simplement engager un dialogue clair et franc sur certains points précis, dans l’intérêt du Liban et de la Syrie », a-t-il fait valoir. Il n’a pas voulu en dire davantage. Dimanche soir, dans un communiqué laconique, le bureau de presse de M. Hariri avait indiqué que l’ancien chef de gouvernement a procédé avec le chef des SR syriens au Liban à un échange de vues sur « toutes les questions d’actualité, les questions qui occupent l’esprit de l’opinion publique libanaise en cette phase critique ». Selon le communiqué, M. Hariri a fait part à son hôte de « sa vision des événements » et de « sa perception des différents points évoqués durant la réunion, d’une manière responsable, franche et objective ».

Le chef du PSP, Walid Joumblatt, a reçu hier matin à Clemenceau la visite de l’ancien Premier ministre, Rafic Hariri. Cette entrevue revêt une importance particulière dans la mesure où elle intervient au lendemain de l’entretien de M. Hariri avec le chef des services de renseignements syriens au Liban, le général Rustom Ghazalé, qu’il avait reçu dimanche soir à...