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Nucléaire L’Iran autorise l’AIEA à faire des prélèvements dans un site militaire

Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères a déclaré hier que l’Iran avait autorisé les inspecteurs de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) à faire des prélèvements sur le site militaire de Parchine pour démentir les allégations américaines. « Il n’est pas question d’une inspection des installations militaires de Parchine. L’AIEA nous a demandé de pouvoir faire des prélèvements de l’espace vert de Parchine à cause des allégations des Américains et d’autres milieux », a déclaré Hamid Reza Assefi lors de son point de presse hebdomadaire. « Pour démontrer que nous n’avons rien à cacher et que notre programme nucléaire est pacifique, nous avons autorisé l’agence à faire ces prélèvements », a-t-il dit. Le chef de l’AIEA, Mohammed el-Baradei, avait indiqué mercredi que l’agence pourrait inspecter prochainement les installations militaires de Parchine, situées à 30 km de Téhéran. « L’important pour nous est de nous assurer qu’il n’y a pas de matières (nucléaires) là-bas », avait-il déclaré. Récemment, un haut responsable américain a affirmé craindre que des tests menés sur des explosifs de forte puissance dans les installations de Parchine « puissent concerner des armes » nucléaires. Il s’agirait, selon ce responsable, de tests à blanc pour la charge explosive d’une bombe atomique. Pendant huit mois, Téhéran s’était refusé à laisser visiter Parchine, où sont exécutés des projets de défense. M. Assefi a également réagi aux déclarations de M. el-Baradei qui a proposé vendredi que tous les pays s’engagent à ne pas ériger de sites d’enrichissement d’uranium ou de retraitement nucléaire pendant cinq ans. La proposition sera examinée en mai à New York à l’occasion de la conférence sur le Traité de non-prolifération nucléaire. « Présenter des demandes unilatérales pour suspendre (l’enrichissement) sur une longue période sans tenir compte des droits légitimes de chacun n’est pas logique », a déclaré M. Assefi. « Il doit y avoir un équilibre entre de telles demandes et les droits des pays à maîtriser la technologie nucléaire civile. Nous maîtrisons cette technologie et nous ne sommes pas prêts à y renoncer », a-t-il ajouté. L’uranium hautement enrichi peut servir aussi bien à des fins civiles que militaires. Sur demande du conseil des gouverneurs de l’AIEA et en échange d’un accord de coopération avec trois grands pays de l’Union européenne (Allemagne, France, Grande-Bretagne), l’Iran a accepté fin novembre 2004 de geler les activités liées à l’enrichissement.
Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères a déclaré hier que l’Iran avait autorisé les inspecteurs de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) à faire des prélèvements sur le site militaire de Parchine pour démentir les allégations américaines. « Il n’est pas question d’une inspection des installations militaires de Parchine. L’AIEA nous a...