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Salaires - Réunion houleuse entre le patronat et la CGTL Les protagonistes s’en remettent au ministre du Travail

C’est partie remise. Une fois de plus, la réunion du comité de l’indice des prix – la énième du genre – s’est soldée par un échec, les parties en présence n’ayant pas pu trouver une solution acceptable pour trancher la question de l’augmentation des salaires. Celle-ci devait en principe se décider à la lumière de la fixation de l’indice des prix, un sujet de discorde qui semble s’éterniser entre le patronat et la Confédération générale des travailleurs (CGTL). Préférant camper sur leurs positions et défendre les chiffres avancés de part et d’autre sur la cherté de vie, les deux parties en présence ont décidé de s’en remettre au ministre du Travail, Assem Kanso, qui a présidé hier une réunion qualifiée de « houleuse » par les participants. Prenant la parole à l’issue de la rencontre, le vice-président de la Fédération des Chambres de commerce, d’industrie et d’agriculture, Robert Debbas, a affirmé : « Notre position tranche avec celle de la CGTL. Les deux parties en présence se sont toutefois exprimées sur la question en toute objectivité en vue de trouver une solution viable. » À la question de savoir s’il y aura à l’avenir d’autres réunions, M. Debbas a répondu par l’affirmative, en soulignant qu’il revient au ministre en charge d’en décider. « Nous nous en sommes remis au ministre du Travail afin qu’il prenne la décision adéquate », a-t-il dit en réfutant le fait que M. Kanso serait en faveur de la position soutenue par la CGTL. « Sa responsabilité consiste à rechercher les solutions », a-t-il dit. Interrogé sur l’éventualité d’un recours en justice de la part des industriels au cas où la majoration des salaires est adoptée, M. Debbas a indiqué que l’Association des industriels considère que « toute augmentation en dehors du smic est illégale », un point qui reste toutefois à clarifier, a-t-il dit. M. Kanso devrait toutefois se réunir avec le ministre des Finances, Élias Saba, pour examiner les moyens d’assurer les fonds nécessaires afin de couvrir une éventuelle majoration des salaires dans le secteur public, en envisageant notamment des taxes directes pour dégager les crédits nécessaires à cette fin.
C’est partie remise. Une fois de plus, la réunion du comité de l’indice des prix – la énième du genre – s’est soldée par un échec, les parties en présence n’ayant pas pu trouver une solution acceptable pour trancher la question de l’augmentation des salaires. Celle-ci devait en principe se décider à la lumière de la fixation de l’indice des prix, un sujet de discorde qui...