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Actualités - CHRONOLOGIE

Gouvernement Ferzli, Mansour et Minkara démentent la formation d’une commission pour « surveiller » l’opposition

Trois membres du gouvernement, Élie Ferzli, Albert Mansour et Ahmed Sami Minkara, ont démenti hier les informations selon lesquelles le Conseil des ministres avait formé, lors de sa réunion de la veille, une commission chargée notamment de suivre de près les initiatives et prises de position de l’opposition et d’inciter chacun des ministres à répondre à ses détracteurs. Selon les précisions fournies mercredi soir, cette commission devait être formée des ministres de l’Information, M. Élie Ferzli, de la Culture, Naji Boustany, de la Justice, Adnane Addoum, et des ministres d’État Ibrahim Daher et M. Mansour lui-même. « On ne m’a chargé de rien », a affirmé hier ce dernier. Interrogé par l’agence al-Markaziya, il a ajouté qu’« aucune mesure de ce type n’a été proposée ». Sur le point de savoir si le gouvernement était irrité par le comportement de l’opposition, et notamment par le rapprochement qui s’opère actuellement entre cette dernière et l’ancien Premier ministre Rafic Hariri, M. Mansour a répondu : « Il n’y a rien de nouveau pour que le cabinet puisse être irrité. Nous sommes au courant de ce qui se passe. Par conséquent, il n’y a pas lieu de réagir, ni positivement ni négativement. » Et d’ajouter : « À la base, M. Hariri est le ciment qui, en pratique, unit l’opposition. Le fait qu’il reste dans l’ombre n’est qu’une manœuvre. Ce qui se passe n’est donc pas vraiment un élargissement de l’opposition, mais tout simplement une apparition au grand jour de ce qui était auparavant dissimulé. En tout état de cause, Walid Joumblatt avait annoncé (l’alliance avec M. Hariri) lors de la réunion du Bristol », a ajouté l’ancien député de Baalbeck-Hermel. De son côté, interrogé par la LBC, le ministre Ferzli devait démentir de manière « catégorique » les informations sur la constitution d’une commission pour « surveiller » l’opposition, invitant les médias à ne se fier pour ce qui est des décisions prises en Conseil des ministres qu’aux déclarations officielles émanant du chef du gouvernement ou de lui-même. Quant à M. Minkara, ministre de l’Éducation, il devait opposer le même démenti dans une déclaration à La Voix du Liban.
Trois membres du gouvernement, Élie Ferzli, Albert Mansour et Ahmed Sami Minkara, ont démenti hier les informations selon lesquelles le Conseil des ministres avait formé, lors de sa réunion de la veille, une commission chargée notamment de suivre de près les initiatives et prises de position de l’opposition et d’inciter chacun des ministres à répondre à ses détracteurs.
Selon les...