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Actualités - CHRONOLOGIE

Tsunami Les ONG libanaises se préparent à lancer une campagne d’aide aux populations d’Asie du Sud

«Les frais occasionnés par une heure de bombardements suffit pour couvrir les besoins des victimes (...) et ceux qui appellent aujourd’hui à la formation d’une coalition internationale pour venir en aide aux peuples sinistrés d’Asie sont ceux-là mêmes qui sont responsables de tragédies. » C’est ce qu’ont affirmé hier plusieurs associations de la société civile, en allusion à la guerre menée en Irak par les États-Unis et par Israël dans les territoires palestiniens. Dans un communiqué conjoint publié à l’issue d’une réunion qui a regroupé 13 ONG (dont Caritas, l’Association Amel, l’Association du planning familial, l’Association Farah, l’Association du secours populaire, etc.), les organisations caritatives ont décidé d’effectuer les contacts nécessaires avec les parties concernées, notamment les représentants des secteurs privé et public, les syndicats, les médias et les organisations internationales, afin de lancer une campagne nationale de solidarité avec les familles des victimes et les déplacés dans les pays touchés par le tsunami. Les participants ont en outre mis en place un comité de suivi chargé de contacter les ambassades des pays concernés et l’Onu afin d’identifier les besoins sur place. Une conférence se tiendra la semaine prochaine pour annoncer le lancement de la campagne d’aide. À noter que l’association Caritas a déjà mis sur pied un centre de communications pour permettre aux ressortissants sri-lankais et indiens de contacter leurs familles. L’association s’est également engagée à couvrir une partie des frais de rapatriement de certains ressortissants désirant retourner chez eux et à organiser le départ et l’arrivée de ces derniers, en collaboration avec leurs ambassades respectives. Par ailleurs, et en réponse aux multiples appels reçus par le centre d’information des Nations unies au Liban, concernant les moyens de faire parvenir l’aide aux familles des victimes, le centre d’information de l’Onu a annoncé que les donations peuvent être envoyées au compte de l’organisation internationale aux adresses suivantes : * Contributions en dollars US : – Nom de la banque : JP Morgan Chase, International agencies branch – Adresse de la banque : 1116, Ave. of the Americas, 17th floor, New York, N.Y. 10036-2708, USA – Pour le compte de : UN Geneva General Fund – Monnaie : USD – Numéro de compte : 485-001802 – Code Swift : CHAS US 33 – Code ABA : 021000021 * Contributions en euros : – Nom de la banque : JP Morgan Chase, London – Adresse de la banque : 125 London Wall, London, EC2Y 5AJ, United Kingdom – Pour le compte de : United Nations Office in Geneva – Monnaie : EUR – Numéro de compte : 23961-901 – Code Swift : CHAS GB 2 L – Sorting Code : 60-92-42 * Contributions en livres sterling : – Nom de la banque : JP Morgan Chase, London – Adresse de la banque : 125 London Wall, London, EC2Y 5AJ, United Kingdom – Pour le compte de : United Nations Office in Geneva – Monnaie : Livre sterling – Numéro de compte : 23961-903 – Code Swift : CHAS GB 2 L – Sorting Code : 60-92-42 * Contributions en francs suisses : – Nom de la banque : UBS AG – Adresse de la banque : Rue du Rhône 8 – CH 1211 Geneva 2, Switzerland – Pour le compte de : UN Geneva General Fund – Monnaie : francs suisses – Numéro de compte : 240- C0590160.1 – Swift Code : UBSW CH ZH 12A – Bank clearing code: 240 Rappelons que la Sûreté générale a publié il y a quelques jours un communiqué invitant tous les ressortissants sri-lankais ou indiens qui se trouvent illégalement sur le territoire libanais et qui désirent rentrer dans leur pays à présenter une demande à son bureau des opérations entre le 7 et le 20 janvier ou via les ambassades de leur pays. Ces ressortissants devraient être en possession de leurs passeports et d’un billet d’avion, afin de régulariser leur situation en vue de leur départ. La Sûreté générale précise que, vu les circonstances, aucun frais supplémentaire ou période de détention ne leur seront imposés en raison de leur séjour illégal sur le sol libanais.

«Les frais occasionnés par une heure de bombardements suffit pour couvrir les besoins des victimes (...) et ceux qui appellent aujourd’hui à la formation d’une coalition internationale pour venir en aide aux peuples sinistrés d’Asie sont ceux-là mêmes qui sont responsables de tragédies. » C’est ce qu’ont affirmé hier plusieurs associations de la société civile, en allusion...