Rechercher
Rechercher

Actualités

Le vice-ministre chinois des AE chez Lahoud, Berry, Karamé et Hammoud Pékin « déterminé à protéger les intérêts du Liban » et maintient son opposition à la 1559 (photo)

Opposée à la résolution 1559 du Conseil de sécurité, la Chine reste « hostile à toute ingérence d’un État dans les affaires d’un autre pays » et déterminée à « protéger les intérêts du Liban », a fait savoir hier le vice-ministre chinois des Affaires étrangères, Lu Guo Zeng, aux responsables libanais. En visite au Liban pour informer les autorités libanaises des résultats d’une mission effectuée par une délégation officielle chinoise en Israël et dans les territoires palestiniens afin de favoriser un déblocage du processus de paix, M. Lu a été reçu hier par les chefs de l’État, Émile Lahoud, du Parlement, Nabih Berry, du gouvernement, Omar Karamé, et de la diplomatie, Mahmoud Hammoud. Devant son hôte, M. Lahoud a exprimé l’espoir que les grandes puissances suivront l’exemple de la Chine « dans le respect des droits des peuples à l’autodétermination, le refus de se mêler des affaires d’autrui et l’application des résolutions internationales pour réaliser la paix, la stabilité et la justice dans le monde ». Il a salué l’initiative de la Chine qui avait refusé de voter en Conseil de sécurité en faveur de la 1559 et réaffirmé l’attachement du Liban aux résolutions internationales, tout en s’étonnant de ce que les grandes puissances insistent pour l’application de cette résolution et occultent plusieurs autres. Après avoir fait état d’une concordance de vues avec le général Lahoud sur tous les points soulevés, le responsable chinois a indiqué que Pékin poursuit ses contacts avec les pays membres du Conseil de sécurité pour « préserver les intérêts du Liban », précisant que son pays poursuit une étroite coordination avec Beyrouth au sujet de la 1559. Il a de nouveau exprimé l’opposition de son gouvernement à toute immixtion d’un État dans les affaires d’un autre, en affirmant l’attachement de la Chine aux principes qui régissent les relations internationales. En ce qui concerne le dossier régional, M. Lu a souligné la disposition de son pays à organiser une conférence internationale sur la paix au Moyen-Orient, au moment où le chef de l’État faisait assumer à Israël la responsabilité de l’échec de tous les efforts internationaux déployés pour débloquer le processus de paix et mettait en garde contre les conséquences de la politique israélienne sur la sécurité et la stabilité dans la région. « Nous pensons que le processus de paix connaît pour le moment de nouvelles transformations et qu’une nouvelle occasion se présente pour une reprise des négociations » entre les Palestiniens et les Israéliens, a déclaré le responsable chinois, en estimant que la communauté internationale, ainsi que les Israéliens et les Palestiniens sont soucieux de poursuivre au plus tôt les pourparlers de paix. Les négociations buteront encore sur de nombreux obstacles, a-t-il prédit, la crise du Moyen-Orient ayant duré plus d’un demi-siècle. M. Lu a dans le même temps mis l’accent sur la nécessité d’un déblocage des volets libanais et syrien des négociations de paix avec Israël, « en vue d’une paix juste et durable dans la région ».

Opposée à la résolution 1559 du Conseil de sécurité, la Chine reste « hostile à toute ingérence d’un État dans les affaires d’un autre pays » et déterminée à « protéger les intérêts du Liban », a fait savoir hier le vice-ministre chinois des Affaires étrangères, Lu Guo Zeng, aux responsables libanais.
En visite au Liban pour informer les autorités libanaises des...