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Actualités - CHRONOLOGIE

« Nous sommes aux portes d’une révolution blanche »

« Je souhaite que nous vivions en 2005 avec Émile Lahoud ce que nous avions vécu en 1952 du temps du président Béchara el-Khoury, lorsque ce dernier a démissionné sous la pression politique et populaire. Nous sommes aux portes d’une révolution blanche », a dit hier Walid Joumblatt sur la chaîne al-Arabiya. « La prorogation est anticonstitutionnelle et le gouvernement est partial : cette formule ne peut plus durer. Il en faut une nouvelle, au sein de laquelle l’ensemble du peuple libanais serait représenté », a-t-il poursuivi. « Je n’ai peur de rien, je suis prêt à toutes les éventualités », a martelé le chef du PSP, en allusion à une possible « geageaïsation » de son cas et de l’ouverture de plusieurs « dossiers » le concernant. « Malgré la loi d’amnistie, je ne sais pas ce qu’ils peuvent avoir contre moi. Mais qu’ils le fassent s’ils souhaitent le faire, moi aussi je peux ouvrir des dossiers et demander que l’on m’explique en détail qui a tué mon père », a déclaré le chef du PSP. Il a estimé que 2005 serait une « bonne » année et que si 2004 a été un tournant dans son parcours politique, il doit cela à une « intuition » aussi bien qu’à sa volonté « de retourner à l’héritage légué par son père ». Enfin, au sujet des prochaines législatives, il a assuré qu’il allait les mener « sur l’ensemble du territoire libanais » avec l’opposition plurielle réunie au Bristol, mais aussi avec Rafic Hariri, « qui fait de l’opposition à sa manière ».

« Je souhaite que nous vivions en 2005 avec Émile Lahoud ce que nous avions vécu en 1952 du temps du président Béchara el-Khoury, lorsque ce dernier a démissionné sous la pression politique et populaire. Nous sommes aux portes d’une révolution blanche », a dit hier Walid Joumblatt sur la chaîne al-Arabiya. « La prorogation est anticonstitutionnelle et le gouvernement est partial :...