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VIENT DE PARAÎTRE « Bahmane », de Mohammed Taan La lumière de la foi

La médecine est sa profession, la littérature est sa passion. Sans jamais abandonner l’une au détriment de l’autre, Mohammed Taan tente une conciliation où coulent toutes les expériences d’une traversée humaine. Richesse de vivre, sagesse de dire… Avec ce cinquième roman, intitulé Bahmane (éditions l’Harmattan-Écritures arabes – 181 pages), Mohammed Taan, chirurgien libanais installé au Nigeria, aborde le thème de la foi. À titre de rappel, son parcours est jalonné de cinq œuvres formant déjà un petit cycle romanesque. Arachide, paru en 1997, ouvre la ronde, suivi presque avec régularité par Nostalgie (1999), L’été du chirurgien (2001) et Khawaja (2002). Aujourd’hui paraît en devanture des librairies ce roman narrant l’expérience spirituelle, le voyage intérieur, le parcours initiatique d’un homme en quête de lui-même. Bahmane traverse le miroir de la vie en essayant de comprendre sa raison d’être. Solitude et dépression le mèneront tour à tour vers les plaisirs faciles, l’alcool, la drogue et la soif de se connaître, vers la psychanalyse. Mais c’est guérir le mal par le mal, et le résultat n’est guère concluant. Alors les routes de la terre l’accueillent… De Londres à Coventry, d’Alep à Damas, au fil de ses nombreuses rencontres surgissent les occasions de se découvrir, à travers des personnages qui le marquent, l’intriguent, soulèvent des interrogations profondes en lui… Alors ces hommes et ces femmes, bouddhiste, juif, chrétien d’Éthiopie, musulman sunnite ou soufi, vont être le catalyseur d’une transformation qui le bouleversera de l’intérieur. La croyance est une lumière insaisissable et une planche de salut imprévisible. Par-delà une narration romanesque, où la fiction n’est qu’un masque pour mieux développer des idées, défendre des arguments, brosser des portraits, construire la trame d’un récit vibrant de vie tout en témoignant de la complexité et des paradoxes de la société humaine, voilà l’occasion d’avoir du recul par rapport aux religions et tenter de comprendre le sens du divin. Sans nul doute, cet écrit s’inscrit dans la sobre lignée alliant espoir et sagesse pour vivre en paix et harmonie avec soi et les autres. E.D.
La médecine est sa profession, la littérature est sa passion. Sans jamais abandonner l’une au détriment de l’autre, Mohammed Taan tente une conciliation où coulent toutes les expériences d’une traversée humaine. Richesse de vivre, sagesse de dire… Avec ce cinquième roman, intitulé Bahmane (éditions l’Harmattan-Écritures arabes – 181 pages), Mohammed Taan, chirurgien libanais...