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Liban-Sud Le fils de Kamel el-Assaad s’en prend aux députés du Hezbollah


Ahmed el-Assaad, fils de l’ancien président de la Chambre, Kamel el-Assaad, a pris hier le relais de son père pour s’en prendre à la prépondérance exercée par le mouvement Amal et le Hezbollah au détriment des autres forces politiques au Liban-Sud. Mais M. Assaad a particulièrement pris pour cible les députés de la formation intégriste, les accusant d’être entrés au Parlement « pour ne rien faire ». M. Assaad s’exprimait lors d’un meeting avec ses partisans dans la localité de Deir Kifa, au Liban-Sud. Dénonçant « la corruption au niveau des institutions de l’État », il a considéré que c’est la classe politique actuelle qui en est à l’origine et que la corruption « ne saurait disparaître qu’avec la disparition de cette classe ». « L’État comprend aujourd’hui 264 000 fonctionnaires, parmi lesquels une grande proportion d’hommes-lige et de partisans nommés par les responsables eux-mêmes », a-t-il relevé. S’adressant aux députés du Hezbollah, M. Assaad s’est interrogé sur ce qu’ils font à la Chambre. « Rien. Rien d’important, en tout cas », a-t-il dit, déclenchant les applaudissements de l’assistance. « Ils sont comme des faux témoins qui voient le mal et ne font rien », a-t-il ajouté. « Pourquoi êtes-vous entrés au Parlement ? » leur a-t-il demandé. « Serait-ce seulement pour faire part de vos réserves, pour vous abstenir de voter les lois et pour vous retirer des séances de la Chambre ? »
Ahmed el-Assaad, fils de l’ancien président de la Chambre, Kamel el-Assaad, a pris hier le relais de son père pour s’en prendre à la prépondérance exercée par le mouvement Amal et le Hezbollah au détriment des autres forces politiques au Liban-Sud. Mais M. Assaad a particulièrement pris pour cible les députés de la formation intégriste, les accusant d’être entrés au...