Hélène de Sparte est une grande bourgeoise B.C.B.G. qui rêve qu’elle s’encanaille avec un beau jeune homme, en s’endormant au côté d’un mari bedonnant et fatigué en chemise de nuit rayée noir et blanc...
La production de l’opéra-bouffe d’Offenbach La belle Hélène, qu’affiche pour les fêtes de fin d’année et pour la troisième fois depuis 2000 le Châtelet à Paris, est le rêve exquis et riche en facéties toujours efficaces de cette héroïne, librement empruntée à L’Odyssée d’Homère par les librettistes Meilhac et Halévy.
Cette Belle Hélène a été couronnée en 2001 du prix du meilleur spectacle lyrique de l’année par les Victoires de la musique classique et par le syndicat professionnel de la critique musicale. Un enregistrement sonore chez EMI-classics a fixé la production ainsi qu’un DVD chez TDK.
Pour la reprise 2003 au Châtelet, la distribution est dans l’ensemble inchangée, en majorité française et homogène, autour à nouveau de la Britannique Felicity Lott dont le charme, l’humour et la musicalité acquise dans le grand répertoire font merveille.
Dans la fosse, Marc Minkovski, à la tête de ses Musiciens du Louvre et de Grenoble, insuffle le dynamisme et l’humour que réclame cette partition.
Laurent Pelly, directeur du Centre dramatique national (CDN) de Grenoble, a signé la mise en scène de ce spectacle qui sera donné à douze reprises jusqu’au 4 janvier 2004.
Agathe Mélinand a établi une version qui donne une coloration contemporaine à certaines répliques parlées. Les protagonistes sont cependant tous au rendez-vous, autour de Ménélas et de sa reine Hélène, Pâris, le fils de Priam, roi de Troie, Agamemnon et son fils Oreste, le bouillant Achille, les deux Ajax et le grand augure de Jupiter Calchas.
Pour le metteur en scène, « ce sont de simples humains et la guerre de Troie se profile à l’horizon, mais il y aussi ce destin de femme que celui d’Hélène et ce thème universel, le renouvellement du désir au travers du rêve». Ce dernier thème autorise toutes les fantaisies décoratives dues à Chantal Thomas, comme celle de faire descendre des cintres, Pâris déguisé en augure de Vénus, à bord d’une barque qui a la forme d’un lit et qui lui servira à enlever sa belle...
Les chœurs ressemblent à des touristes en visite et en goguette, rouges de coup de soleil et bardés d’appareils photographiques (les costumes sont de Laurent Pelly). La chorégraphe Laura Scozzi a imaginé en outre une chorégraphie constamment drôle et adaptée à une musique digne de l’ambiance festive de fin d’année.
La production de l’opéra-bouffe d’Offenbach La belle Hélène, qu’affiche pour les fêtes de fin d’année et pour la troisième fois depuis 2000 le Châtelet à Paris, est le rêve exquis et riche en facéties toujours efficaces de cette héroïne, librement empruntée à L’Odyssée d’Homère par les librettistes Meilhac et Halévy.
Cette Belle Hélène a été couronnée en 2001 du prix du meilleur spectacle lyrique de l’année par les Victoires de la musique classique et par le syndicat professionnel de la critique musicale. Un enregistrement sonore chez EMI-classics a fixé la production ainsi qu’un DVD chez TDK.
Pour la reprise 2003 au Châtelet, la distribution est dans l’ensemble inchangée, en majorité française et homogène, autour à nouveau de la Britannique Felicity Lott dont le charme, l’humour et la musicalité acquise dans le grand répertoire font merveille.
Dans la fosse, Marc Minkovski, à la tête de ses Musiciens du Louvre et de Grenoble, insuffle le dynamisme et l’humour que réclame cette partition.
Laurent Pelly, directeur du Centre dramatique national (CDN) de Grenoble, a signé la mise en scène de ce spectacle qui sera donné à douze reprises jusqu’au 4 janvier 2004.
Agathe Mélinand a établi une version qui donne une coloration contemporaine à certaines répliques parlées. Les protagonistes sont cependant tous au rendez-vous, autour de Ménélas et de sa reine Hélène, Pâris, le fils de Priam, roi de Troie, Agamemnon et son fils Oreste, le bouillant Achille, les deux Ajax et le grand augure de Jupiter Calchas.
Pour le metteur en scène, « ce sont de simples humains et la guerre de Troie se profile à l’horizon, mais il y aussi ce destin de femme que celui d’Hélène et ce thème universel, le renouvellement du désir au travers du rêve». Ce dernier thème autorise toutes les fantaisies décoratives dues à Chantal Thomas, comme celle de faire descendre des cintres, Pâris déguisé en augure de Vénus, à bord d’une barque qui a la forme d’un lit et qui lui servira à enlever sa belle...
Les chœurs ressemblent à des touristes en visite et en goguette, rouges de coup de soleil et bardés d’appareils photographiques (les costumes sont de Laurent Pelly). La chorégraphe Laura Scozzi a imaginé en outre une chorégraphie constamment drôle et adaptée à une musique digne de l’ambiance festive de fin d’année.
Hélène de Sparte est une grande bourgeoise B.C.B.G. qui rêve qu’elle s’encanaille avec un beau jeune homme, en s’endormant au côté d’un mari bedonnant et fatigué en chemise de nuit rayée noir et blanc...La production de l’opéra-bouffe d’Offenbach La belle Hélène, qu’affiche pour les fêtes de fin d’année et pour la troisième fois depuis 2000 le Châtelet à...
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