SÉMINAIRE - Une étude financée par la France Si l’État ne fait rien, l’agriculture disparaîtra

La filière fruits et légumes, qui produit près de deux millions de tonnes par an, est en perte de vitesse au Liban, constate un expert français, auteur d’une étude commandée par le ministère de l’Agriculture et financée par la France. Certes, quelques exploitations qui ont su se moderniser conserveront toujours, quoi qu’il arrive, leur place sur le marché libanais, mais les producteurs de fruits et légumes, en tant que filière, sont menacés de disparition s’ils ne mettent pas en place les réformes nécessaires pour faire face à la mondialisation. L’expert français estime donc qu’il est urgent pour le Liban d’agir et il recommande de se focaliser en priorité sur deux axes : normalisation des produits à travers la règlementation des marchés de gros et regroupements des producteurs. Deux missions qui relèvent avant tout de l’État.
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