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Téléphonie mobile - De la houle à prévoir au Conseil des ministres du 22 décembre Nouvelle épreuve de force Hariri-Cardahi en perspective


À dix jours de la remise des offres par les sociétés intéressées par la privatisation des deux sociétés de téléphonie mobile au Liban (26 décembre), le ministre des Télécommunications a redit au Premier ministre qu’il refuse des modifications de dernière minute au cahier des charges, approuvé le 4 septembre dernier par le Conseil des ministres.
En revanche, M. Hariri a présidé hier une réunion du conseil pour la privatisation au cours duquel les remarques écrites de ces sociétés ont été passées en revue, en prévision de leur soumission au Conseil des ministres le 22 décembre.
Prié de s’expliquer pour L’Orient-Le Jour sur sa position, M. Jean-Louis Cardahi, ministre des Télécoms, a affirmé : « Les sociétés sont libres de formuler leurs remarques, et le ministre libre de les rejeter. »
Et d’ajouter : « La moindre explication écrite que j’avancerai pourrait être utilisée dans les litiges qui opposent les sociétés Cellis et LibanCell à l’État. »
Pour M. Cardahi, Il ne faut pas oublier qu’un enjeu financier énorme oppose ces sociétés à l’État, et que des bons de recouvrement de 350 millions de dollars ont été émis par l’État à l’encontre de chacune des deux sociétés, qui réclament à leur tour des sommes astronomiques à l’État. Un arbitrage est en cours sur ces questions liées aux opérations non prévues par le cahier des charges effectuées par ces sociétés avant la rupture de leur contrat (septembre 2002), qui pourrait être conclu courant 2004.
Par ailleurs, en réponse à la publication dans le quotidien an-Nahar du texte d’une mise en demeure que M. Hariri lui a adressée, M. Cardahi a transmis à l’agence Markazia le texte de sa réponse circonstanciée.
M. Cardahi y accuse à nouveau le Premier ministre d’avoir nommé M. Ghazi Youssef, secrétaire général du Conseil pour la privatisation, en dehors des règles administratives, sans l’accord du Conseil des ministres ni de l’Inspection centrale. Indirectement. M. Cardahi reproche à M. Hariri de gérer l’État comme s’il en était le propriétaire, et d’avoir transformé le conseil pour la privatisation, à nature purement consultative, en « Conseil ministériel restreint ».
De ce fait, M. Cardahi estime de son droit le plus absolu de ne pas répondre aux convocations de M. Youssef, dont il demande la révocation pour manquement grave aux devoirs de la fonction.
Dans un article publié par une revue économique, M. Youssef s’était permis de critiquer le chef de l’État en affirmant qu’il agit « contre la privatisation », ainsi que M. Cardahi, qu’il a accusé d’avoir installé des équipements d’écoute téléphonique, et non de contrôle financier, sur les réseaux LibanCell et Cellis.
À dix jours de la remise des offres par les sociétés intéressées par la privatisation des deux sociétés de téléphonie mobile au Liban (26 décembre), le ministre des Télécommunications a redit au Premier ministre qu’il refuse des modifications de dernière minute au cahier des charges, approuvé le 4 septembre dernier par le Conseil des ministres.En revanche, M. Hariri a...