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ÉVÉNEMENT - L’animateur français présente la finale pour la troisième année consécutive au Grand Sérail La Dictée de Bernard Pivot : un must(PHOTOS)

Pour un événement francophone, c’en est un. « La Dictée de Bernard Pivot », organisée pour la troisième année consécutive par Le Monde édition Proche-Orient et la Banque Libano-Française, a réuni près d’un millier d’amoureux de la langue de Molière. Après de sévères éliminatoires, les 112 premiers de la classe se sont retrouvés hier soir au Grand Sérail pour écouter, mi-anxieux, mi-tremblants, les corrections des accords retors, des mots-pièges et autres chausse-trappes linguistiques. Les personnalités présentes au premier rang, cette année de couleur résolument culturelle et artistique, en ont profité pour tester, avec plus ou moins de bonheur, leur niveau de grammaire et d’orthographe françaises. Avec l’ironie discrète qu’on lui connaît, l’animateur n’a pas manqué de constater qu’à Beyrouth « la Dictée est un must ». Samir Kassir, Ziyad Makhoul, Jean-Claude Boulos, Elyssar Caracalla, Joe Kodeih, Paul Mattar, Nadine Mokdessi, Farid Rapahël, Antoine Messarra, Patrick Renauld, Mansour Labaky et Danièle Yazbeck, senior Liban de la Dictée 2002, pour la plupart, ont eu à affronter le roi incontesté des questions à la fois naïves et assassines. Il va sans dire que Mansour Labaky a remporté la joute verbale haut la main.

Chanson française
et test express
Placée sous le thème de la chanson française, l’émission a également accueilli le groupe libano-québécois Champlain ainsi que la chanteuse Rindala Fayad, accompagnée au piano par son mari, John Fayad.
À travers des reportages qui étayaient un questionnaire de sept questions sur la musique, des personnalités aujourd’hui familières du Liban, comme Jane Birkin, Jean Piat ou encore Georges Moustaki ont parachevé le panégyrique de quelque 150 minutes que « La Dictée de Bernard Pivot » a adressé à une tranche de la population locale résolument francophile. Difficile donc de ne pas ressortir la tête remplie de mots inconnus qui ne le sont plus, de redressements orthographiques et grammaticaux, opérés grâce aux trucs lestés par l’imperator de la Dictée, et de petites anecdotes savoureuses accrochées à chaque phrase, histoire de faire avaler la douloureuse pilule de l’erreur d’inattention ou de l’hésitation fatale.
C’est donc Lucien George, journaliste, directeur de l’édition Proche-Orient du quotidien Le Monde et organisateur de la Dictée au Liban, et Raya Nahas, secrétaire générale de la Libano-Française, qui sont montés sur l’estrade auprès de Bernard Pivot pour la remise des prix. Deux ex æquo pour le deuxième prix des juniors : Salim Baz (Collège protestant français) et Leyla Ghossoub (Notre-Dame de la Paix) ; et un premier prix pour Alexandre Haddad, de Notre-Dame de Jamhour. Après la pléiade de bons élèves seniors, à savoir, pour les troisièmes ex æquo, Joumana Kassab, Elham Azouri, Bechara Mouzannar et Élie Gemayel, il a fallu départager, par un test express, les deux lauréates ex æquo qu’ont été Martine Hochar et Christiane Fargialla. C’est cette dernière qui a remporté la toute dernière manche. Avis aux concurrents de la Dictée 2004 : Bernard Pivot n’a pas dit son dernier mot.

Diala GEMAYEL
Pour un événement francophone, c’en est un. « La Dictée de Bernard Pivot », organisée pour la troisième année consécutive par Le Monde édition Proche-Orient et la Banque Libano-Française, a réuni près d’un millier d’amoureux de la langue de Molière. Après de sévères éliminatoires, les 112 premiers de la classe se sont retrouvés hier soir au Grand Sérail pour...