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Budget - Lahoud : « Nous sommes tous des frères » ; Hariri lâche du lest sur les privatisations et les prestations sociales Surenchères d’amabilités avant le verdict mardi

Entre les chefs de l’État et du gouvernement, l’heure est à la détente, du moins en apparence, après de longs mois de rapports tendus.
Les deux pôles de l’Exécutif ont multiplié hier les signes – allant tous dans le sens d’un apaisement auquel les conseils des dirigeants syriens ne sont sans doute pas étrangers – au cours d’une séance, la quatrième, consacrée en Conseil des ministres à l’examen du projet de budget 2004.
Séance politique par excellence durant laquelle chacun des deux hommes s’est employé à faire un pas en direction de l’autre. Jusqu’à un certain point seulement, car si le chef du gouvernement a mis de l’eau dans son vin, se disant prêt à aller dans le sens souhaité par le président Lahoud au sujet du budget ou des privatisations, il demeure intraitable sur deux points : la suppression de crédits alloués au CDR et la création d’un ministère du Plan.
« Si les points de vue divergent, nous aurons recours au vote », a promis le chef de l’État, qui a par ailleurs réaffirmé qu’il ne brigue aucun poste, en allusion à une éventuelle rallonge de son mandat.
« Nous sommes tous des frères », a-t-il souligné à l’adresse des ministres qui reprendront et termineront mardi prochain, en principe, l’examen du projet de loi de finances.
Entre les chefs de l’État et du gouvernement, l’heure est à la détente, du moins en apparence, après de longs mois de rapports tendus.Les deux pôles de l’Exécutif ont multiplié hier les signes – allant tous dans le sens d’un apaisement auquel les conseils des dirigeants syriens ne sont sans doute pas étrangers – au cours d’une séance, la quatrième, consacrée en...