Le responsable a souligné que, dès l’année dernière, il avait recommandé la prudence dans la promulgation de la loi de finances, estimant que la hâte pourrait refléter, aux yeux de la communauté financière, « un manque de sérieux et une perception insuffisante de l’importance des mesures radicales prévues par le projet ». « Malheureusement, c’est ce qui s’est produit », a affirmé M. Farès.
M. Farès a déploré que le ministre des Finances ait prévu, l’an dernier, une baisse annuelle de 1 700 milliards de livres du service de la dette, après le forum Paris II, plutôt qu’une baisse graduelle comme il aurait été plus « logique ». Il a rappelé qu’il avait en vain demandé à l’intéressé un tableau de la baisse mensuelle escomptée, et redoute que de mauvaises surprises se reproduisent à l’issue du nouvel exercice budgétaire.
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