La Maison-Blanche a en effet levé son opposition à une résolution, adoptée hier par la commission des Relations internationales de la Chambre des représentants, qui prévoit des sanctions contre la Syrie accusée de soutenir le terrorisme. Le texte, intitulé « Loi pour la responsabilité de la Syrie et sur la souveraineté du Liban », prévoit aussi de contraindre Damas à mettre fin à l’occupation du Liban.
La Maison-Blanche, qui avait deux ans durant fait pression sur les dirigeants du Congrès pour les dissuader de soumettre ce texte au vote, s’est finalement déclarée « favorable » hier à la résolution, tout en demandant « de voir les termes définitifs avant de se prononcer ».
Un responsable du département d’État a également expliqué hier, sous couvert d’anonymat, ce changement d’approche par les inquiétudes de l’Administration US devant les efforts de la Syrie de se doter d’armes de destruction massive.
Les analystes prévoient d’emblée que si ce projet de résolution devient une loi, cela mettra fin au dialogue entre Washington et Damas.
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