Sécurité - Le président de la Chambre a été reçu par le chef de l’État Berry réclame une solution définitive au problème des camps

Le président de la Chambre Nabih Berry a estimé hier que « la question de la sécurité des camps palestiniens nécessite une solution définitive », réfutant les théories selon lesquelles le Liban et la Syrie auraient joué un rôle quelconque dans ce qui s’est produit à Aïn el-Héloué.
M. Berry a été reçu hier par le président de la République, le général Émile Lahoud, dans le cadre de leur réunion de concertation hebdomadaire. Les deux hommes ont évoqué les derniers développements au plan local et régional et la situation au Liban-Sud, notamment dans la zone libérée.
Le chef du Parlement a ensuite félicité le général Lahoud pour le troisième anniversaire de la libération du Sud.
À l’issue de la rencontre, M. Berry a indiqué qu’il avait discuté avec le chef de l’État de la situation en Palestine et de l’affaire du camp de Aïn el-Héloué. « Ce qui se produit dans ce camp ne sert pas le Liban, la cause arabe en général et la cause palestinienne en particulier », a-t-il poursuivi.
Les affrontements de Aïn el-Héloué portent atteinte à la cause palestinienne et au peuple palestinien, avant même de mettre en danger la sécurité libanaise et arabe, a par ailleurs indiqué M. Berry en présence des députés auxquels il a accordé audience place de l’Étoile.
« Il ne faut plus se contenter de contempler passivement ce qui se produit. Il faut entreprendre un dialogue sincère et efficace pour trouver une solution finale à la question de la sécurité dans les camps, qui est liée à la sécurité de la nation », a-t-il affirmé.
Le président de la Chambre a indiqué qu’Israël « rejette la “feuille de route” ». « Ceux qui ont proposé cette “feuille de route” cherchent à créer un vide politique dans la région », a-t-il estimé.
M. Berry a en outre évoqué les préparatifs pour la conférence de l’Union parlementaire arabe qui se tiendra à Beyrouth le 3 juin. L’un des sujets à l’ordre du jour de cette conférence sera la création d’un Parlement arabe.
Les députés devaient être reçus par le chef du Législatif : MM. Ali Bazzi, Bahia Hariri, Ali el-Khalil, Abdel Latif Zein, Mikhaël Daher, Gebran Tok, Fayez Ghosn, Massoud Houjeiri, Wajih Baarini, Anouar el-Khalil, Hagop Kassardjian, Nasser Kandil, Nabil de Freige, Nader Succar, Élie Aoun, Nehmetallah Abi Nasr, Antoine Khoury, Mohammed Hajjar, Kassem Hachem, Mohammed Yehia, Jean Oghassapian, Ali Khreiss, Nazem Khoury, Atef Majdalani, Robert Ghanem, Mohammed Kabbani, Mohammed el-Meiss, Marwan Farès, Ghounwa Jalloul, Nazih Mansour, Walid Eido, Ghassan Moukheiber, Yassine Jaber, Fayçal Daoud et Jihad Samad.