Le Premier ministre Rafic Hariri a mis en garde hier contre « certains courants fanatiques et suspects qui tentent de propager leurs idées parmi les musulmans de toutes les régions libanaises en vue de diviser les rangs islamiques ».
Il a tenu ces propos devant une délégation de cheikhs et d’ulémas du Akkar, de Denniyé et de Menié qu’il a reçue l’après-midi, à Koraytem. Les dignitaires sunnites se sont plaints notamment du fait que certaines régions du Liban-Nord ont une réputation de terrorisme imméritée. Affirmant ainsi qu’ils s’emploient « à éradiquer les courants de pensée extrémistes sous la supervision de Dar el-Fatwa et à enseigner aux jeunes l’islam modéré », les cheikhs et ulémas ont estimé que « certains événements survenus au Nord ont donné une image déformée de la situation dans la région ».
Prenant la parole à son tour, le chef du gouvernement a d’abord souligné l’importance de l’unité des rangs musulmans. Et de poursuivre : « Si certains se sont laissé entraîner dans des opérations violentes, cela ne signifie pas que nos régions sont devenues terroristes, mais nous devons tous nous opposer à de tels actes car ils sont anti-islamiques et nuisent aussi bien aux musulmans qu’à la nation tout entière. » « Nous sommes donc réunis ici pour tenter de traiter le phénomène de l’extrémisme qui concerne, il est vrai, une petite minorité de gens. Mais nos régions risquent ainsi d’être qualifiées de terroristes », a-t-il ajouté avant d’affirmer : « Sera considéré suspect quiconque cherche à se dissocier de Dar el-Fatwa car les divisions affaiblissent l’ensemble du groupe. » Et M. Hariri d’insister sur l’appui qui sera fourni à toutes les institutions relevant de Dar el-Fatwa afin de « combler les brèches que tentent d’exploiter les courants fanatiques ». Rappelant que l’islam est avant tout synonyme de modération, le Premier ministre a développé ensuite l’argumentation suivante : « Le rêve stratégique d’Israël est de manipuler les États-Unis pour affaiblir les Arabes et les musulmans, et ceux qui ont commis les attentats du 11 septembre 2001 ont, sciemment ou non, contribué à la réalisation de ce rêve. »
Délégation émiratie
Auparavant dans la matinée, M. Hariri avait affirmé que « la contribution des États du Golfe au succès de la conférence de Paris II a aidé efficacement le Liban à surmonter efficacement sa crise financière ». Il a en outre encouragé les ressortissants des pays du Conseil de coopération du Golfe à investir au Liban.
Le Premier ministre a tenu ces propos au terme d’un entretien avec le chef du service du développement économique de l’émirat arabe de Charka, cheikh Tarek ben Fayçal al-Kassimi, dans une interview accordée à la chaîne de télévision de cet émirat. Il a rappelé que les relations du Liban avec les pays arabes, ceux du CCG en particulier, ont toujours été basées « sur le respect, la fraternité et l’amitié ». « Nos aspirations sont les mêmes, et nous sommes confrontés aux mêmes menaces. Nous nous sommes toujours soutenus mutuellement, et récemment, lors de la conférence de Paris II, les Émirats arabes unis et les autres pays du Golfe ont aidé le Liban à surmonter sa crise financière de manière efficace », a ajouté le chef du gouvernement.
Cheikh Kassimi, qui se trouve en visite au Liban à la tête d’une délégation de Charka, a indiqué pour sa part que les entretiens avec M. Hariri avaient porté sur les opportunités d’investissement au Liban. « Nous nous sommes informés des facilités que le gouvernement prévoit en vue d’attirer les investisseurs », a-t-il précisé.
D’autre part, après avoir reçu l’ambassadeur d’Italie, Franco Mistretta, le Premier ministre a passé en revue avec le député Gebrane Tok les derniers développements sur la scène locale. À sa sortie du Grand Sérail, le député de Becharré a souligné la nécessité de relancer l’activité économique dans le pays. « Espérons que la réunion du Conseil des ministres qui aura lieu demain (aujourd’hui) sera productive et qu’elle permettra au gouvernement de gagner la confiance du peuple », a ajouté M. Tok.
Puis, le président du Conseil a successivement reçu le député Nazem Khoury, une délégation parlementaire de la région de Baalbeck-Hermel, le député Mohammed Abdel Hamid Beydoun et le ministre syrien de l’Économie et du Commerce extérieur, Ghassan Rifahi, en présence du ministre Marwan Hamadé et du secrétaire général du Conseil supérieur libano-syrien, Nasri Khoury. Les entretiens ont notamment porté sur les relations bilatérales et sur les moyens de promouvoir les échanges économiques et commerciaux entre les deux pays. M. Hariri a donné par la suite un déjeuner en l’honneur du ministre syrien dans sa résidence de Koraytem.
Il a tenu ces propos devant une délégation de cheikhs et d’ulémas du Akkar, de Denniyé et de Menié qu’il a reçue l’après-midi, à Koraytem. Les dignitaires sunnites se sont plaints notamment du fait que certaines régions du Liban-Nord ont une réputation de terrorisme imméritée. Affirmant ainsi qu’ils s’emploient « à éradiquer les courants de pensée extrémistes sous la supervision de Dar el-Fatwa et à enseigner aux jeunes l’islam modéré », les cheikhs et ulémas ont estimé que « certains événements survenus au Nord ont donné une image déformée de la situation dans la région ».
Prenant la parole à son tour, le chef du gouvernement a d’abord souligné l’importance de l’unité des rangs musulmans. Et de poursuivre : « Si certains se sont laissé entraîner dans des opérations violentes, cela ne signifie pas que nos régions sont devenues terroristes, mais nous devons tous nous opposer à de tels actes car ils sont anti-islamiques et nuisent aussi bien aux musulmans qu’à la nation tout entière. » « Nous sommes donc réunis ici pour tenter de traiter le phénomène de l’extrémisme qui concerne, il est vrai, une petite minorité de gens. Mais nos régions risquent ainsi d’être qualifiées de terroristes », a-t-il ajouté avant d’affirmer : « Sera considéré suspect quiconque cherche à se dissocier de Dar el-Fatwa car les divisions affaiblissent l’ensemble du groupe. » Et M. Hariri d’insister sur l’appui qui sera fourni à toutes les institutions relevant de Dar el-Fatwa afin de « combler les brèches que tentent d’exploiter les courants fanatiques ». Rappelant que l’islam est avant tout synonyme de modération, le Premier ministre a développé ensuite l’argumentation suivante : « Le rêve stratégique d’Israël est de manipuler les États-Unis pour affaiblir les Arabes et les musulmans, et ceux qui ont commis les attentats du 11 septembre 2001 ont, sciemment ou non, contribué à la réalisation de ce rêve. »
Délégation émiratie
Auparavant dans la matinée, M. Hariri avait affirmé que « la contribution des États du Golfe au succès de la conférence de Paris II a aidé efficacement le Liban à surmonter efficacement sa crise financière ». Il a en outre encouragé les ressortissants des pays du Conseil de coopération du Golfe à investir au Liban.
Le Premier ministre a tenu ces propos au terme d’un entretien avec le chef du service du développement économique de l’émirat arabe de Charka, cheikh Tarek ben Fayçal al-Kassimi, dans une interview accordée à la chaîne de télévision de cet émirat. Il a rappelé que les relations du Liban avec les pays arabes, ceux du CCG en particulier, ont toujours été basées « sur le respect, la fraternité et l’amitié ». « Nos aspirations sont les mêmes, et nous sommes confrontés aux mêmes menaces. Nous nous sommes toujours soutenus mutuellement, et récemment, lors de la conférence de Paris II, les Émirats arabes unis et les autres pays du Golfe ont aidé le Liban à surmonter sa crise financière de manière efficace », a ajouté le chef du gouvernement.
Cheikh Kassimi, qui se trouve en visite au Liban à la tête d’une délégation de Charka, a indiqué pour sa part que les entretiens avec M. Hariri avaient porté sur les opportunités d’investissement au Liban. « Nous nous sommes informés des facilités que le gouvernement prévoit en vue d’attirer les investisseurs », a-t-il précisé.
D’autre part, après avoir reçu l’ambassadeur d’Italie, Franco Mistretta, le Premier ministre a passé en revue avec le député Gebrane Tok les derniers développements sur la scène locale. À sa sortie du Grand Sérail, le député de Becharré a souligné la nécessité de relancer l’activité économique dans le pays. « Espérons que la réunion du Conseil des ministres qui aura lieu demain (aujourd’hui) sera productive et qu’elle permettra au gouvernement de gagner la confiance du peuple », a ajouté M. Tok.
Puis, le président du Conseil a successivement reçu le député Nazem Khoury, une délégation parlementaire de la région de Baalbeck-Hermel, le député Mohammed Abdel Hamid Beydoun et le ministre syrien de l’Économie et du Commerce extérieur, Ghassan Rifahi, en présence du ministre Marwan Hamadé et du secrétaire général du Conseil supérieur libano-syrien, Nasri Khoury. Les entretiens ont notamment porté sur les relations bilatérales et sur les moyens de promouvoir les échanges économiques et commerciaux entre les deux pays. M. Hariri a donné par la suite un déjeuner en l’honneur du ministre syrien dans sa résidence de Koraytem.
Le Premier ministre Rafic Hariri a mis en garde hier contre « certains courants fanatiques et suspects qui tentent de propager leurs idées parmi les musulmans de toutes les régions libanaises en vue de diviser les rangs islamiques ».Il a tenu ces propos devant une délégation de cheikhs et d’ulémas du Akkar, de Denniyé et de Menié qu’il a reçue l’après-midi, à...
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