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Prisonniers L’échange avec le Hezbollah compromis, selon un responsable israélien

L’échange de prisonniers envisagé entre Israël et le Hezbollah est compromis, a indiqué hier à la radio publique israélienne un député israélien. Le parti libanais pour sa part s’est refusé à tout commentaire sur la question.
« Il y a des doutes sérieux sur cet échange de prisonniers parce qu’il ne concerne pas le navigateur (israélien) Ron Arad et aussi à cause du prix demandé à Israël », a déclaré Youval Steinitz, président de la commission parlementaire des Affaires étrangères et de la Défense.
« Ce prix est inadmissible et j’estime que la libération d’un soldat porté disparu après une mission est prioritaire par rapport à celle d’un citoyen tombé en captivité dans des circonstances douteuses », a-t-il ajouté.
Il a ainsi fait allusion respectivement au navigateur Ron Arad porté disparu en 1986 après que son avion eut été abattu au Liban-Sud, et à Elhanan Tanenbaum, homme d’affaires et colonel de réserve que le Hezbollah a enlevé, en le présentant comme un espion.
Un important responsable politique israélien a de son côté déclaré qu’il n’était pas question de libérer dans le cadre de cet échange des activistes des mouvements islamistes palestiniens Hamas et Jihad islamique, auteurs de crimes de sang, des activistes palestiniens poursuivis en justice, des Arabes israéliens ou encore quelque 80 détenteurs de passeports jordaniens.
Ce responsable a aussi indiqué à la radio publique israélienne qu’aucune décision ne devait être arrêtée au sujet de cet échange lors de la réunion du gouvernement israélien prévue mercredi.
« La première partie de l’accord a été conclue entre Israël et le Hezbollah. Il s’agit d’un accord portant sur le nombre de prisonniers arabes devant être libérés », a déclaré à l’AFP le député palestinien Qaddoura Farès.
« Il y aura 450 prisonniers, dont 400 Palestiniens et 50 autres Arabes de différentes nationalités », a-t-il indiqué, soulignant que « les détails de cet accord étaient toujours en cours de négociation ».
« Il n’y a pas de contacts directs entre les Palestiniens et le Hezbollah, ils ont recours à des intermédiaires », a-t-il précisé.
Le quotidien israélien Maariv a fait état hier d’« un important courant d’hostilité à l’échange envisagé avec le Hezbollah, notamment au sein de l’opinion publique israélienne qui a adressé des centaines de lettres de protestation, ainsi qu’au sein de l’état-major de l’armée et parmi les ministres ».
Toujours selon le journal, le général de réserve Ilan Biran, en charge du dossier des disparus israéliens au Liban, doit présenter cette semaine au Premier ministre Ariel Sharon son rapport sur ses contacts à ce sujet.
Le général Biran a notamment rencontré en Allemagne Ernst Uhrlau, médiateur et coordonnateur des services secrets allemands, pour discuter des termes de l’éventuel échange de prisonniers avec le Hezbollah.
L’échange de prisonniers envisagé entre Israël et le Hezbollah est compromis, a indiqué hier à la radio publique israélienne un député israélien. Le parti libanais pour sa part s’est refusé à tout commentaire sur la question.« Il y a des doutes sérieux sur cet échange de prisonniers parce qu’il ne concerne pas le navigateur (israélien) Ron Arad et aussi à cause du...