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Liban-France Les engagements de Paris II doivent être tenus, conviennent Chirac et Hariri

Le Premier ministre Rafic Hariri a eu hier après-midi, à Paris, un entretien d’environ deux heures avec le président Jacques Chirac, en présence de Basile Yared, son conseiller pour les affaires européennes.

À sa sortie de l’Élysée, M. Hariri a indiqué que « les discussions avaient porté sur la situation en Irak et au Moyen-Orient, sur les relations bilatérales et sur le respect des engagements que le Liban a pris, concernant la conférence de Paris II ».
En réponse à une question, il a précisé : « Nous avons convenu de la nécessité de remplir totalement nos engagements, et d’achever dans ce cadre le processus de privatisation et des réformes financières. » Pour le Premier ministre, le prochain test que son gouvernement doit réussir dans ce cadre est celui du projet de budget qui devrait être prêt dans les deux prochains mois.
À la question de savoir si la tenue de Paris III était liée à la réalisation des engagements pris en 2002, M. Hariri a répondu : « Nous n’avons pas parlé de Paris III. »
Concernant l’avenir du Liban et de la Syrie à la lumière de la mise en application de la « feuille de route », le chef du gouvernement a insisté sur les différences entre le volet palestinien, d’une part, et les volets libanais et syrien, d’autre part. Selon lui, il n’y a pas de rapport direct entre ces volets, « même s’il est difficile au Liban et à la Syrie d’engager un dialogue avec l’État hébreu quand Palestiniens et Israéliens sont en guerre », a-t-il ajouté.
Reprochant à Israël de ne pas respecter la « feuille de route » et d’entraver son application, M. Hariri a, en outre, déclaré en réponse à une question concernant le dernier redéploiement en date des forces syriennes au Liban : « Comme vous le savez, c’est la quatrième opération du genre (...). D’autres replis restent tributaires de la situation dans le pays. » Et de préciser : « Ces retraits ont lieu en coordination avec l’État libanais et montrent que les forces de sécurité libanaises sont capables de veiller à la stabilité du pays. »
S’abstenant de donner par ailleurs son avis personnel sur le nouveau Conseil de gouvernement provisoire en Irak, estimant qu’il convenait de ne pas porter de « jugement hâtif » à ce sujet, le Premier ministre a ajouté : « Il est clair que le monde entier réclame une extension du rôle des Nations unies en Irak, non seulement sur le plan sécuritaire, mais sur le plan politique aussi. » « Les Américains ne sont pas très loin de cette optique, mais ils ne sont pas encore tout à fait convaincus du rôle politique et sécuritaire que l’Onu devrait jouer », a-t-il conclu.
Le Premier ministre Rafic Hariri a eu hier après-midi, à Paris, un entretien d’environ deux heures avec le président Jacques Chirac, en présence de Basile Yared, son conseiller pour les affaires européennes. À sa sortie de l’Élysée, M. Hariri a indiqué que « les discussions avaient porté sur la situation en Irak et au Moyen-Orient, sur les relations bilatérales et sur...