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Actualités

Médias L’Ordre de la presse proteste contre la parution au Liban du « Ryad » saoudien

L’Ordre de la presse a protesté hier contre la parution du quotidien saoudien Ryad au Liban. Dans un communiqué, le conseil de l’Ordre a affirmé qu’après avoir écouté une présentation du problème par le conseiller juridique de l’Ordre, Fayek Raggi, il a jugé qu’en l’occurrence, la parution du Ryad est « clairement contraire aux lois en vigueur au Liban ». Il a donc demandé la régularisation de cette situation. Présidé par M. Mohammed Baalbacki, le conseil de l’Ordre s’est tenu en présence de MM. Georges Skaff, vice-président, Abdel Karim Khalil, secrétaire général, Talal Salman, Walid Awad, Camille Menassa, Aouni Kaaki, Malek Mroué, Walid Tibi, Rafic Khoury et Joseph Abou Akl et de Mme Suzanne Chédid.
On apprend en fait que le Ryad saoudien paraît au Liban grâce à une licence libanaise, Saout el-Ourouba, que lui a accordée le Premier ministre, Rafic Hariri. Toutefois, selon la loi en vigueur, un quotidien étranger ne peut paraître au Liban sous une appellation nouvelle que grâce à la fusion de deux titres locaux.
Pour l’instant, trois publications étrangères ont bénéficié de ce régime : la sélection hebdomadaire du Monde, le Hayat et le Chark el-Awsat.
On précise, de source informée, que la valeur du titre de presse au Liban se situe autour de 300 000 dollars. Pour paraître au Liban, un titre étranger doit donc investir dans la fusion de deux titres locaux, un investissement de l’ordre de 600 000 dollars.
L’Ordre de la presse a protesté hier contre la parution du quotidien saoudien Ryad au Liban. Dans un communiqué, le conseil de l’Ordre a affirmé qu’après avoir écouté une présentation du problème par le conseiller juridique de l’Ordre, Fayek Raggi, il a jugé qu’en l’occurrence, la parution du Ryad est « clairement contraire aux lois en vigueur au Liban ». Il a...