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Des centaines de millions de dollars pour la réhabilitation d’anciens dépotoirs

La facture salée du traitement des déchets ménagers, c’est aussi le prix de la réhabilitation, un jour ou l’autre, des anciens dépotoirs dont beaucoup provoquent des catastrophes écologiques quotidiennes du fait de leur proximité avec des cours d’eau ou avec la côte. Habib Maalouf prend pour exemple le seul dépotoir actuellement réhabilité, celui du secteur de Normandy (centre-ville de Beyrouth), adjugé par Solidère à une compagnie américaine pour un contrat de 53 millions de dollars. Sachant que l’ancien dépotoir est situé sur la côte, qu’il déversait quelque 80000 tonnes de liquides pollués dans l’eau tous les ans, et qu’il a une superficie d’environ cinq millions de mètres carrés.
Quelles sommes faudrait-il donc prévoir, s’interroge l’auteur de l’étude sur le traitement des déchets ménagers au Liban, pour le dépotoir de Bourj Hammoud (banlieue-nord de Beyrouth), qui occupe 700 mètres de côte, a une hauteur de 47 mètres au-dessus de la surface de l’eau et rejette annuellement une quantité de liquides estimée à 120000 tonnes ?
Qu’en est-il d’autres dépotoirs géants comme ceux de Saïda, de Tyr, de Tripoli, de Nabatiyé, de Zahlé, de Baalbeck, de Jbeil, de Qab Élias, du Akkar ? Certaines estimations parlent d’un budget de 600 millions de dollars nécessaire pour leur remise en état.
La facture salée du traitement des déchets ménagers, c’est aussi le prix de la réhabilitation, un jour ou l’autre, des anciens dépotoirs dont beaucoup provoquent des catastrophes écologiques quotidiennes du fait de leur proximité avec des cours d’eau ou avec la côte. Habib Maalouf prend pour exemple le seul dépotoir actuellement réhabilité, celui du secteur de Normandy...