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Liban-France - Le chef du gouvernement reçu à l’Élysée Hariri évoque la possibilité d’un Paris III (photo)

Les engagements pris par le Liban lors de Paris II sont loin d’avoir été tous honorés. Il n’en demeure pas moins qu’on parle déjà d’un Paris III. Le chef du gouvernement, Rafic Hariri, n’a pas exclu, en effet, la tenue d’une troisième réunion internationale d’appui au Liban, au terme d’un entretien, hier à Paris, avec le président français Jacques Chirac.
Le Premier ministre a été reçu à 13h, heure de Beyrouth, à l’Élysée, où il a eu un entretien de deux heures et demie avec M. Chirac qui l’avait accueilli sur le perron du palais présidentiel.
Les deux responsables ont passé en revue la situation dans la région, ainsi que les efforts déployés par le Liban pour assainir ses finances publiques, conformément aux engagements pris à Paris II.
Interrogé par la presse à sa sortie de l’Élysée, M. Hariri a réaffirmé le soutien de la France au Liban, soulignant que « Paris prend en considération les circonstances traversées actuellement par le pays ».
« Nous avons discuté des relations bilatérales, notamment en ce qui concerne Paris II et Paris III », a poursuivi M. Hariri, précisant que la France a pris connaissance « avec intérêt » du point de vue et des remarques du Fonds monétaire international sur le Liban et qu’elle encourage Beyrouth à poursuivre l’application des mesures promises à Paris II.
Prié de dire si une troisième réunion internationale en faveur du Liban est prévue, le chef du gouvernement a répondu par l’affirmative avant de déclarer : « Nous avons soulevé cette question, mais tout dépend du Liban et du progrès qu’il peut réaliser pour mettre en application toutes les mesures promises à Paris II. » Il a cependant affirmé qu’aucune date n’a été avancée pour un éventuel Paris III.
M. Hariri a en outre indiqué que l’entretien avec le président Chirac a essentiellement porté sur la situation dans la région et sur « son impact sur la Syrie et le Liban ». Il a mis l’accent sur la nécessité d’un rôle accru des Nations unies au Moyen-Orient, appelant à une « coopération internationale pour un règlement du dossier irakien, sinon le problème qui se pose dans ce pays s’aggravera ».
Le chef du gouvernement a ensuite lancé un appel à un règlement général dans la région, « du moment que tous les problèmes qui s’y posent sont liés les uns aux autres, sinon la situation empirera ». Il a fait état de propositions françaises à ce sujet.
En réponse à une question, M. Hariri a qualifié d’« utile » le rapatriement, par Israël, des corps de deux combattants du Hezbollah et l’obtention, par l’État hébreu, d’informations sur l’Israélien détenu par la formation chiite, Elhanan Tannenbaum, dans le cadre des tractations pour un échange de prisonniers entre les deux parties.

Visite officielle
au Kazakhstan
Après Paris, qu’il a visité au terme d’un séjour privé en Sardaigne, le chef du gouvernement doit se rendre au Kazakhstan pour une visite privée de 48 heures.
C’est cet après-midi qu’il entamera ses entretiens officiels à Almaty. Avec les responsables kazakhs, il doit notamment discuter de la situation dans la région et des moyens de consolider les relations entre le Kazakhstan et le Liban.
Les engagements pris par le Liban lors de Paris II sont loin d’avoir été tous honorés. Il n’en demeure pas moins qu’on parle déjà d’un Paris III. Le chef du gouvernement, Rafic Hariri, n’a pas exclu, en effet, la tenue d’une troisième réunion internationale d’appui au Liban, au terme d’un entretien, hier à Paris, avec le président français Jacques Chirac.Le...