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Réactions Les Kataëb s’inquiètent de l’escalade au Liban-Sud

Le ministre de la Réforme administrative Karim Pakradouni a exprimé son inquiétude devant l’escalade à la frontière libano-israélienne, accusant l’État hébreu de chercher à couvrir ses problèmes intérieurs par un réchauffement du front avec le Hezbollah.
M. Pakradouni a tenu ces propos au cours de la réunion hebdomadaire du bureau politique et du conseil central du parti Kataëb qu’il préside. Après avoir indiqué qu’Israël a multiplié les violations de la ligne bleue en survolant le territoire libanais au cours des six derniers mois, il a souligné que le Hezbollah a « pratiqué la retenue tout au long de cette période, sans répondre aux provocations israéliennes ». Selon lui, la formation chiite n’a réagi que lorsque Israël a mené des opérations de « vendetta sur le territoire libanais », en allusion à l’attentat à la voiture piégée dans lequel un cadre du Hezbollah avait été récemment tué.
M. Pakradouni a invité le Conseil de sécurité à « condamner les agressions israéliennes » et mis en garde le gouvernement Sharon contre « la poursuite de ces attaques et de ses tentatives de miner l’unité nationale ». D’autres personnalités ont également condamné les bombardements israéliens du Liban-Sud. Le président de la commission parlementaire des Relations extérieures, M. Ali Khalil, a souligné la nécessité de soutenir la démarche du Liban, qui avait présenté une plainte contre Israël devant le Conseil de sécurité de l’Onu. Selon lui, cet organisme « se doit de condamner les forces d’occupation et de leur demander d’évacuer le territoire libanais ». Deux autres députés du Liban-Sud s’en sont violemment pris à Israël dans leurs déclarations respectives : M. Ali Osseirane a affirmé la détermination du Liban à mener des opérations de résistance contre les Israéliens et a accusé l’État hébreu de « transposer la bataille en dehors de ses frontières afin de se dérober aux responsabilités que lui impose “la feuille de route” ainsi qu’aux contraintes de la trêve avec les Palestiniens ». De son côté, M. Georges Najm, membre du bloc parlementaire du Hezbollah, a considéré que les bombardements israéliens constituent des actes terroristes, estimant que Tel-Aviv « joue avec le feu en attaquant le Liban ».
Le ministre de la Réforme administrative Karim Pakradouni a exprimé son inquiétude devant l’escalade à la frontière libano-israélienne, accusant l’État hébreu de chercher à couvrir ses problèmes intérieurs par un réchauffement du front avec le Hezbollah.M. Pakradouni a tenu ces propos au cours de la réunion hebdomadaire du bureau politique et du conseil central du...