Sur les 4,4 milliards de dollars promis, dont 3,1 milliards de dollars sous forme de prêts subventionnés, 2,46 milliards de dollars ont été encaissés. Cette somme a été utilisée pour restructurer une partie de la dette.
Si cet élément du plan est relativement réussi, le reste, c’est-à-dire la baisse drastique du déficit budgétaire, ne s’est pas réalisé. Résultat : après avoir puisé dans les fonds de Paris II pour financer le déficit, le gouvernement retombe dans le cercle vicieux de l’endettement. De nouvelles émissions sont attendues en octobre. « L’effet Paris II » a attiré suffisamment d’argent au Liban pour ne pas se faire du souci à court terme quant à la capacité du Trésor à trouver les liquidités nécessaires. Mais la question reste toujours la même : à quel prix ?
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