Le communiqué de Solida rappelle que Hanna Challita, qui a la double nationalité libanaise et australienne, avait été incarcéré sans jugement et isolé au sous-sol du ministère de la Défense, à Yarzé, de 1994 à 2002, pour son implication présumée dans l’assassinat du député Tony Frangié en 1978.
Selon le mouvement, début mai, M. Challita est revenu au Liban et, après y avoir passé quelques jours, a décidé de rendre visite à des proches en Syrie. C’est là qu’il aurait été interpellé « pour des raisons que l’on ignore », ajoute le communiqué avant de conclure : « Nous sommes très inquiets pour l’intégrité physique et psychologique de cette personne qui a déjà subi une détention arbitraire dans des conditions inhumaines pendant huit ans ».
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