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Vie universitaire Le dîner annuel de l’USJ, un hommage au recteur sortant, le père Abou(photos)

Le dîner traditionnel de fin d’année organisé hier soir par l’Université Saint-Joseph a revêtu cette fois-ci un caractère particulier dans la mesure où le recteur sortant, le père Sélim Abou, a symboliquement passé la main à son successeur, le père René Chamussy, lequel ne prendra officiellement en charge ses nouvelles fonctions que le 1er septembre prochain, après les vacances du mois d’août. Le mandat du père Abou vient à expiration le 31 juillet. La soirée d’hier a été mise à profit par le père Abou pour remettre la médaille d’honneur de l’USJ au vice-recteur sortant, l’ancien ministre Michel Eddé, ainsi qu’au doyen de la faculté de médecine, le professeur Pierre Farah, et à plusieurs directeurs et directrices qui viennent de terminer leur mandat. Quant au père Chamussy, il a rendu un hommage marqué aussi bien au père Abou, « qui a donné un éclat sans pareil » à l’USJ, qu’au prédécesseur du recteur sortant, le père Jean Ducruet, « qui a refondé l’Université avant de lutter pour la maintenir à flot tout au long de la guerre ».
C’est dans les jardins du campus des sciences médicales, à la rue de Damas, que le corps enseignant et le personnel administratif de l’USJ se sont retrouvés pour le dîner convivial marquant la fin de l’année universitaire.
Le père Abou a prononcé à cette occasion un court discours dans lequel il a notamment souligné qu’il est heureux de céder la place au père Chamussy, « un ami de longue date, avec lequel je collabore depuis plus de trente ans ». « Le père Chamussy, a déclaré le père Abou, a gravi avec succès tous les échelons de l’administration à la faculté des lettres et des sciences humaines, avant d’atterrir au rectorat où il s’est mis à l’écoute de chacune et de chacun des membres du personnel des services généraux et où il a fait la connaissance des doyens, des directeurs et de nombre de professeurs. Il aura sans doute fort à faire, mais il sera soutenu par la même équipe qui m’a assisté. Je lui laisse, entre autres, la tâche ingrate de suivre, avec une équipe appropriée, la mise en place du système européen des crédits transférables, que nous préparons, que vous préparez depuis plus d’un an. Mais je suis sûr qu’il y réussira parfaitement. Avec René Chamussy, l’université est en de bonnes mains. »
« Avant de partir, a ajouté le père Abou, je voudrais remercier les vice-recteurs, les doyens, les directeurs, les professeurs, les administrateurs et le personnel qui, tout au long des huit ans de mon mandat, m’ont fait confiance et m’ont soutenu. Grâce à eux tous, il a été possible de créer et d’innover. Je dois une dette de reconnaissance particulière à deux personnes : le père Bruno Sion, vice-recteur à l’administration, et M. Henri Awit, secrétaire général de l’université. »

Le discours de Chamussy
De son côté, le père Chamussy a déclaré : « Il est sûr qu’assumer la tâche de recteur de l’USJ peut paraître fort effrayant. Et cela d’autant plus qu’il faut succéder à Jean Ducruet qui a refondé l’université avant de lutter pour la maintenir à flot tout au long de la guerre, comme à Sélim Abou qui lui a donné un éclat sans pareil et l’a développée au point de la transformer en une véritable cité aux multiples dimensions. Tout cela est donc magnifique et effrayant. Mais, soyez-en sûrs : je ne serai pas de ceux qui paniquent face à de tels défis. D’abord, parce que je sais que le conseil de l’université m’a accordé toute sa confiance ; ensuite, parce que vous, enseignants et membres du personnel, vous êtes là et que je sais pouvoir travailler avec vous et m’appuyer sur vous. Et puis, il y a une chose très importante : le père Abou ne s’est pas contenté de créer, il a voulu, avec l’aide du père Sion, à qui nous devons aussi rendre hommage, mettre l’université en mouvement, lui permettre de se retrouver avec un autre visage. »
Et le père Chamussy d’ajouter : « Parmi les tâches essentielles qui nous attendent, je pense qu’il y a en effet, d’abord et avant tout, ce fameux passage aux ECTS (système européen de crédits transférables). C’est une réforme qui n’est pas seulement formelle. Elle nous conduit inévitablement à repenser notre pédagogie, nos relations avec les étudiants, alors qu’elle permet à ces derniers de vivre leur formation dans la souplesse et l’ouverture à d’autres dimensions. C’est l’image de marque de l’université elle-même qui doit changer. Sitôt cette réforme rentrée dans les faits, il nous faudra en peser les conséquences à tous les niveaux. Il nous faudra aussi nous replonger dans les dossiers de ce que l’on a appelé “USJ 2007”. Cette remise en question de toutes les orientations de l’USJ a déjà été entamée avec le père Abou. Elle doit continuer. »
Et de conclure : « Le père Abou ne nous quitte pas : les Presses de l’USJ tout aussi bien que la chaire d’anthropologie interculturelle l’attendant. Mais il laisse au terme de ses mandats, une université en plein chantier. C’est très beau, c’est très enthousiasmant. Nous l’en remercions. »
Au terme de la cérémonie, le père Abou a remis la médaille d’honneur de l’USJ au vice-recteur, Michel Eddé, au professeur Pierre Farah, à M. Michel Aboukhaled ainsi qu’à Aimée Boulos, Mireille Mounsef-Abboud, Marie-Claude Roques, Rouba Khoury et Leyla Dirani. Il a également remis la médaille du mérite à MM. Michel Abéla et Samir Boustany.
Le dîner traditionnel de fin d’année organisé hier soir par l’Université Saint-Joseph a revêtu cette fois-ci un caractère particulier dans la mesure où le recteur sortant, le père Sélim Abou, a symboliquement passé la main à son successeur, le père René Chamussy, lequel ne prendra officiellement en charge ses nouvelles fonctions que le 1er septembre prochain, après...