Rechercher
Rechercher

Actualités

Partis Polémique entre Pakradouni et Pierre Gemayel

Le ministre chargé du Développement administratif, Karim Pakradouni, s’en est pris au député Pierre Gemayel, qu’il a qualifié de « gamin encore au début de sa carrière politique », ce qui a incité M. Gemayel à faire paraître un communiqué dans lequel il a indiqué que M. Pakradouni avait opté pour Israël durant l’invasion du Liban en 1982.
Répondant à une question relative aux récentes déclarations du député du Metn, selon qui « le parti Kataëb est en porte-à-faux avec sa base », M. Pakradouni a répondu, dans le cadre d’un entretien accordé samedi à Radio Liban Libre : « Il lui est encore permis de faire quelques erreurs. Un gamin reste un gamin, même s’il gouverne un pays. »
Dans le cadre de son entretien, le chef du parti Kataëb a par ailleurs estimé, concernant les querelles entre les présidents, que « le chef de l’État, en tant que symbole du pays, ne doit jamais perdre, et qu’il revient au Premier ministre de trouver une solution aux différends ». « Ce président de la République en particulier est devenu un symbole de stabilité interne. Il ne doit pas perdre, sinon c’est tout le pays qui s’effondre », a indiqué M. Pakradouni.
« L’ère où les conflits étaient transposés en dehors du Conseil des ministres est révolue. Les Syriens ont déployé leurs efforts pour ramener le calme et permettre au gouvernement de continuer à exister et de trouver des solutions aux problèmes des Libanais. Je pense que nous sommes entrés dans une période de nouveau départ pour le gouvernement », a-t-il poursuivi, estimant qu’il « vaut mieux en finir avec les dossiers qui génèrent des conflits ».
« Le rôle du Premier ministre, dans ce cadre, est de résoudre les conflits. Ce qui s’est produit allait dans le sens du chef du gouvernement, même si les résultats ont été à l’encontre de ses desiderata », a ajouté le ministre.
Commentant l’agression contre la Future TV, M. Pakradouni a affirmé : « L’auteur de l’attentat a profité du conflit qui existait entre le président de la République et le Premier ministre. Il s’agit d’une opération externe visant à tirer profit d’une situation interne, à un moment donné, pour que la réaction se produise sur la scène locale. » Il a estimé qu’il existe un complot pour saper la stabilité qui prévaut actuellement dans le pays. « Celui qui tente d’affaiblir la Syrie cherche à affaiblir le Liban », a-t-il conclu.
Répondant de son côté aux propos de M. Pakradouni, le député Pierre Gemayel a estimé que « nul, au Liban, à l’exception de Karim Pakradouni, n’avait réussi à jouer la carte israélienne lors de l’invasion de 1982 et à se balader dans les rues de Beyrouth avec Ariel Sharon, pour donner ensuite des conférences dans les universités de Damas sur l’option arabe ». M. Gemayel a accusé le chef du parti Kataëb de « saboter les institutions libanaises et les partis, à commencer par les Kataëb », en le qualifiant de « caméléon » qui « s’invente des combats mythiques et cherche à déstabiliser la scène interne en jouant sur les discordes confessionnelles ».
Le ministre chargé du Développement administratif, Karim Pakradouni, s’en est pris au député Pierre Gemayel, qu’il a qualifié de « gamin encore au début de sa carrière politique », ce qui a incité M. Gemayel à faire paraître un communiqué dans lequel il a indiqué que M. Pakradouni avait opté pour Israël durant l’invasion du Liban en 1982. Répondant à une...