Au centre des débats : la « feuille de route », vue sous l’angle de l’équation « État palestinien + démantèlement des colonies sauvages en Cisjordanie contre État israélien juif + arrêt de l’intifada ». Une « feuille de route » particulièrement à l’épreuve en ce moment, surtout, a précisé le député du Liban-Sud, « après les massacres sanglants perpétrés par Israël sur la scène palestinienne ».
Pour la commission des AE, ce plan du quartette ne propose que des solutions partielles pour un compromis pacifique dans la région, alors que c’est une solution globale et juste qu’il aurait fallu privilégier. « Et la non-invitation au Liban et à la Syrie à participer au sommet de Charm el-Cheikh signifie qu’ils ne sont pas concernés par la “feuille de route”. » Deuxième point soulevé par les députés : l’absence, dans cette « feuille de route », du droit au retour des réfugiés palestiniens, ce qui implique que « le complot de l’implantation » sera mené jusqu’au bout.
La commission a enfin salué la Fédération des parlementaires arabes, qui s’était réunie la semaine dernière à Beyrouth, en insistant sur les constantes nationales, « certes sans aborder la “feuille de route” », a rappelé Ali el-Khalil.
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