Condoleezza Rice rejette l’argumentation d’Assad Nouvelles mises en garde US à Damas et Téhéran

Formules à l’emporte-pièce dans le cadre d’un bras de fer diplomatique ou menaces réelles, les observateurs se perdent en conjectures après les nouvelles mises en garde à la Syrie et à l’Iran, proférées hier soir par Condoleezza Rice, la conseillère de George Bush pour la Sécurité nationale. Affirmant que les relations entre l’Administration US et la Syrie « sont franchement difficiles », Mme Rice a ajouté qu’elles ne devraient guère s’améliorer sans des « changements majeurs » de la part de Damas, comme « la fin de l’occupation du Liban ». Condoleezza Rice a également demandé à la Syrie « de contribuer à la paix au lieu de l’entraver en continuant à occuper le Liban et à soutenir des organisations terroristes ». Elle a notamment rejeté le lien fait par le président syrien Bachar el-Assad entre la fermeture de bureaux d’organisations palestiniennes à Damas, réclamée par Washington, et un règlement du conflit israélo-arabe. Pour ce qui est de l’Iran, Mme Rice a souligné que ce pays « continue à avoir un comportement qui est très troublant et opposé aux intérêts américains », en citant son programme nucléaire et son aide supposée à des organisations terroristes, dont el-Qaëda.